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Les égarements se payent cash. Surtout en politique. Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez a fait, ce matin, la sourde oreille. Aucun mot sur la crise qu’il a provoquée avec l’Algérie. Convoqué au Parlement espagnol pour s’expliquer sur sa décision « unilatérale » » de soutenir la pseudo-marocanité du territoire du Sahara occidental et ses conséquences sur les relations avec l’Algérie, le « nouvel ami » du Makhzen a éludé la deuxième partie de la question se contentant de défendre ses « maîtres-chanteurs».
Loin de prendre au sérieux les menaces algériennes d’augmenter le prix du gaz et de boycotter les produits espagnols, Pedro Sanchez, se voulant droit dans ses bottes, s’est contenté d’affirmer qu’ « il n’ y a aucun problème d’approvisionnement ». Une attitude critiquée par la porte-parole du Parti du Peuple, Cuca Gamara, qui a estimé que « Perdo Sanchez et son gouvernement sont complètement déconnectés de la réalité ».
Dans la foulée, Cuca Gamarra a exhorté le Premier ministre à « réparer le désordre dans les relations avec l’Algérie qui affecte nos relations commerciales ». D’autant que Mohamed Arkab, ministre de l’Energie et des Mines a été catégorique.
« Tout acheminement de gaz naturel algérien livré à l’Espagne, dont la destination n’est autre que celle prévue dans les contrats, sera considéré comme un manquement aux engagements contractuels, et par conséquent, pourrait aboutir à la rupture du contrat liant la Sonatrach à ses clients espagnols », a indiqué le ministère de l’Energie et des mines dans un communiqué. Tandis que le président de la République Abdelmadjid Tebboune l’a qualifié d’ « inacceptable moralement et historiquement ».
La patrie news, 08/06/2022
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