Environnement. Urgence

Algérie, Afrique, Stockholm+50, climat, environnement,

La capitale suédoise vit à l’heure de l’environnement. Ancrée dans la Décennie d’action, sous le thème «Stockholm+50 : une planète saine pour la prospérité de toutes et tous – notre responsabilité, notre chance», cette conférence de haut niveau fait suite à des mois de consultations et de discussions avec des particuliers, des communautés, des organisations et des gouvernements du monde entier.

Une conférence qui remet au goût du jour une question au cœur du devenir de l’humanité. Et pour cause.
La terre est confrontée à de multiples crises : réchauffement climatique, pollution et déchets, dégradation préoccupante de la biodiversité, ainsi que d’autres calamités qui mettent en danger la faune, la flore et l’espèce humaine.

L’extinction progressive de nombreuses espèces animales et végétales, l’explosion démographique, les terres dévastées, l’air pollué, la prolifération du plastique, les pesticides et les produits chimiques, la déforestation poussent les défenseurs de l’environnement et les scientifiques, non seulement à lancer des SOS à la limite du désespoir, mais également à mettre en garde tous les décideurs, à coups d’injonctions et d’ultimatums, pour agir énergiquement, car le temps est compté.

Biologistes, physiciens, astronomes, chimistes, agronomes, spécialistes du climat et des océans, de zoologie ou d’halieutique, tous sont unanimes à tirer la sonnette d’alarme sur la destruction du monde naturel et le danger de voir l’humanité pousser les écosystèmes au-delà de leurs capacités à entretenir le tissu de la vie. Ils enjoignent les «Grands» de ce monde et les responsables politiques, de tout mettre en œuvre pour éviter que ne s’aggrave l’épuisement des ressources de la nature. L’Algérie ne peut rester à l’écart face à un problème qui risque de tourner au désastre si l’on ne mobilise pas tous les moyens susceptibles de conjurer le spectre d’un fiasco mondial.

À l’instar de nombreux pays, l’Algérie connaît aussi des problèmes d’environnement liés à des pollutions engendrées par le rejet d’eaux industrielles non traitées, les émissions de gaz nocifs, la production de déchets nuisibles, la désertification…

Elle est partie prenante de tous les traités sur lesquels reposent la grande majorité des conventions multilatérales, compte tenu de leur acuité et de leur pertinence. Tout manquement affectera l’équilibre sur lequel reposent ces conventions, ainsi que les engagements internationaux visant la dimension environnementale du développement durable.

L’Algérie reste attachée à la mise en œuvre de la Convention-cadre de l’Accord de Paris sur le climat, qu’elle a ratifiée en octobre 2016, et aux principes sur lesquels se base ce document.

Le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, a appelé, lors de cette conférence, la communauté internationale à soutenir la proposition du Président Abdelmadjid Tebboune pour la création d’une capacité civile continentale de préparation et de réponse aux catastrophes naturelles en Afrique, entérinée par les chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine, lors du sommet extraordinaire de Malabo, en mai dernier. Il a réaffirmé l’engagement à œuvrer avec ses partenaires pour la réalisation des Objectifs de développement durable suivant l’approche appropriée.

El Moudjahid, 03 juin 2022

#Algérie #Environnement #Afrique #Climat #Stockholm50

Soyez le premier à commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*