France, Algérie, mémoire, colonialisme, crimes_coloniaux
Sur le site francophone Orient XX, l’historienne française Raphaëlle Branche, témoignages à l’appui, a mis en exergue une série de crimes commis par l’armée coloniale française en Algérie en utilisant le « napalm » pourtant prohibé par les conventions internationales. L’article est intitulé « Quand l’armée française pacifiait au napalm ».
Cette professeure d’histoire contemporaine à l’Université de Paris Nanterre œuvre à montrer les crimes odieux, exactions et violences commis par l’armée coloniale française en Algérie.
Dans ce document, le ministre français résidant Robert Lacoste a clairement affirmé, selon l’historienne, en 1957 le mensonge selon lequel « le Napalm est rigoureusement proscrit et n’a jamais été employé en opération militaire en Algérie ».
« Des instructions permanentes du haut commandement militaire français en Algérie interdisent l’emploi de ce produit », prétendent les autorités françaises.
« Si la France ne peut reconnaître l’usage de cette essence gélifiée utilisée dans des bombes incendiaires, c’est que cette arme est proscrite par les conventions internationales dont le pays est signataire. Son usage, affirme la professeure, viendrait en outre contredire la fiction de simples opérations de maintien de l’ordre menées dans l’Algérie française depuis novembre 1954 ».
L’Express, 29 mai 2022
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