Algérie-Turquie. Un modèle de partenariat

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Est- ce l’entente parfaite? En tout cas, ça y ressemble grandement à la lumière de la visite d’Etat effectuée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, à Ankara. Que ce soit dans le domaine politique ou économique, l’engagement est quasi total des deux parties, qui affichent une volonté claire de raffermir au plus haut point les relations entre les deux pays.

Les domaines de coopération qui ont été signés dans le cadre des accords de coopération et mémorandums d’entente sont impressionnants puisqu’il s’agit de plusieurs secteurs comme l’Énergie et les Mines, les Finances, le Commerce, l’Industrie, l’Information et la Communication, les Travaux publics, la Pêche, les Sciences & Technologies et l’innovation, les Micro-entreprises, les œuvres sociales, la Formation professionnelle, la Culture, l’Éducation, l’Environnement et la lutte contre le crime organisé transfrontalier. Autant dire que presque tous les secteurs ont été touchés.

Ceci dénote de la puissance du développement des relations entre les deux pays, qui a connu un bond significatif depuis l’élection du président Tebboune à la tête de l’État algérien à la fin de l’année 2019. Et les chiffres sont là pour le confirmer. Ainsi, selon l’agence de presse turque, la Turquie est devenue «le premier investisseur étranger hors hydrocarbures en Algérie», affirmant aussi que plus de 1.300 entreprises turques activent en Algérie, alors qu’elles n’étaient que 7 au début des années 2000, et ont réussi à créer plus de 30.000 emplois.

Concernant le volet politique et diplomatique, notamment les grands dossiers internationaux, là aussi les deux capitales partagent les mêmes positions, particulièrement en ce qui concerne la cause centrale dans le monde arabe et musulman, à savoir la cause palestinienne où les deux pays comme l’a rappelé le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra soutiennent «l’établissement d’un Etat indépendant de Palestine avec El-Qods pour capitale», une position poursuit le chef de la diplomatie algérienne qui «demeure le cœur battant de notre coopération, notre concertation et notre coordination dans divers fora internationaux».

Des relations donc des plus fortes et qui sont appelées à connaître un développement plus conséquent après cette visite du président de la République Abdelmadjid Tebboune. D’ailleurs dans leur conférence de presse conjointe les deux présidents ont clairement affiché leur intention de pousser ces relations au plus haut et de les raffermir encore davantage.

Par Abdelmadjid Blidi

Ouest Tribune, 18 mai 2022

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