Site icon Maghreb Online

Algérie: Lutte contre le monopole et la spéculation

Algérie: Lutte contre le monopole et la spéculation – stabilité socio-politique du pays, pomme de terre, bananes, sachet de lait, huile de table, semoule,

La stabilité socio-politique du pays, celle que le citoyen exige, passe nécessairement par le réveil de chacun et de tous et leur implication profonde à déceler un certains virus qui est en train de ronger le climat social qui de fait exige un radical assainissement car un certain nombre d’indices sont le signe d’une campagne où les auteurs continuent à rejeter les voies du bien-être de la société. Ils font de la confusion leur emploi de temps quotidien. Il y a aussi ceux qui en sous-traitance politique cherchent à troubler les esprits par l’intox et le mensonge, ceux qui tentent de faire perdre de vue les objectifs du programme politique en vigueur. Un seul exemple suffit pour décrire cette campagne visant à perturber la vie sociale des citoyens. On a constaté surtout au cours de ce mois sacré du Ramadhan l’émergence de prétextes pour faire réapparaître l’atmosphère de la confusion sociale, de répandre l’atteinte au pouvoir d’achat des citoyens. La spéculation et le monopole des prix de produits alimentaires de large consommation a fait son apparition ces dernières semaines et ce, malgré les mesures urgentes engagées par le gouvernement pour assurer un approvisionnement régulier du marché en produits.

En dépit de l’intensification des contrôles, le durcissement des mesures coercitives contre les contrevenants et la lutte contre le monopole et la spéculation, le marché s’est envolé atteignant des pics jamais enregistrés à l’image de la pomme de terre qui pour la première fois a atteint un prix exorbitant de 200 à 150 dinars le kilogramme sans oublier la pression faite sur le sachet de lait, l’huile de table ou encore la semoule. Cette hausse des prix sur les produits alimentaires n’est pas innocente.

Elle a déjà été expliquée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune comme une manœuvre émanant « d’intrus sans scrupules qui ne servent que leurs propres intérêts qui sont exploités par des bandits  » et que  » rien de saurait justifier la hausse des prix des produits alimentaires « . Dans ce cadre, le chef de l’Etat a insisté sur l’impératif de  » mettre en exergue l’importance du rôle responsable de la société civile et des médias dans la lutte contre les pratiques commerciales déloyales  » et d' »encourager la rationalisation de la consommation pour lutter contre les parasites et les parties qui tentent d’augmenter les prix pour susciter le chaos et semer le désespoir « .

En effet, la hausse des prix des produits alimentaires, a des antécédents politiques. A ce propos, le président de la République dans une précédente déclaration sur le sujet a fait savoir que les spéculateurs sont le principal ennemi de l’économie nationale, justifiant la hausse des prix des denrées alimentaires à des antécédents politiques.  » Il existe des parasites qui ont un avantage particulier à augmenter le prix des denrées alimentaires.

Et quand les augmentations touchent les produits locaux, il n’y a pas de doute que cela est dû à des raisons politiques, évoquant la main de la issaba « .

Dans cet esprit, le maintien du pouvoir d’achat du citoyen figure parmi les engagements du président Tebboune. La preuve, les mesures prises pour sauvegarder le pouvoir d’achat comme la suppression de l’IRG pour les bas revenus et qui a touché près de 6 millions d’Algériens, l’augmentation du SNMG passé de 18.000 à 20.000 dinars et la révision à la hausse du point indiciaire de la Fonction publique. Des mesures qui ont permis une hausse des salaires de l’ordre de 14 à 16 %. Ce qui explique qu’il s’agit de faire face à l’inflation dont le taux est de 7 %. Pas plus qu’au mois de février dernier, le président de la République a ordonné le gel et jusqu’à nouvel ordre, de tous les impôts et les taxes, notamment les taxes dans la loi de Finances 2022 sur un certains nombre de produits alimentaires ; la suppression de tous les impôts et taxes sur le e-commerce, les téléphones portables, les matériels informatiques à usage personnel et les start-up en se contentant des tarifications réglementées.

Dans ce contexte, le président a ordonné au gouvernement de prendre toutes les mesures et procédures visant à faire éviter aux citoyens l’impact de la flambée vertigineuse des prix dans les marchés internationaux durant l’année en cours jusqu’à leur stabilisation.

B. C.

LeMaghreb.dz, 20/054/2022

#Algérie

Quitter la version mobile