L’Espagne commence à ressentir les réactions de l’Algérie – Maroc, Sahara Occidental, gaz, bovins,
Après l’augmentation du prix du gaz livré à l’Espagne qui bénéficiait exceptionnellement d’un coût réduit à cause de l’excellence des relations qui existaient avec l’Algérie, c’est cette fois-ci l’importation des bovins à partir de ce pays qui vient d’être interdite par le gouvernement algérien. Il semble que cela ne s’arrêtera pas là, d’autres mesures vont certainement suivre dans les semaines ou les mois à venir. C’est la sanction algérienne infligée au gouvernement espagnol dirigé par le socialiste Pedro Sanchez qui a tourné casaque en se rapprochant du Maroc, pays dont l’hostilité à l’Algérie n’échappe à personne.
En choisissant son camp le chef du gouvernement espagnol vient de perdre des avantages incalculables pour son pays. Cette mesure va sans doute lui coûter sa place. Déjà les partis de droite espagnols favorables au référendum d’autodétermination du Sahara occidental et qui ont toujours manifesté une bienveillance confirmée à l’égard de l’Algérie, tirent aujourd’hui à boulets rouges sur Pedro Sanchez et ce qu’ils considèrent comme une politique suicidaire. Interpellé au parlement le chef du gouvernement espagnol n’arrive pas à convaincre et la grogne gagne du terrain.
La population espagnole est aujourd’hui confrontée à une inflation sans précédent depuis 40 ans. Le pouvoir d’achat des classes à revenu faible s’est littéralement effondré. Il en est de même pour les classes moyennes qui ne comprennent pas la politique de leur gouvernement actuel.
Quant aux entreprises espagnoles, généralement des PME, la décision de Pedro Sanchez mènera leurs entreprises à la ruine car pour eux le Maroc n’a ni les potentialités ni les ressources que possède l’Algérie avec laquelle ces PME prospèrent.
Fouad SOLTANI