Les Agences nationales de l’emploi (ANEM) au niveau des différentes wilayas du pays sont depuis quelques jours prises d’assaut par des jeunes au chômage désirant bénéficier de l’allocation de 13 000 DA devant être versée à partir de la fin du mois de mars prochain.
Les travailleurs au niveau de ces structures ne savent plus où donner de la tête en raison, en effet, de l’afflux important de personnes venues s’inscrire dans l’espoir de pouvoir bénéficier d’une allocation chômage le temps de trouver un travail stable. Une véritable anarchie marque cette opération, en dépit de toutes les mesures prises pour son bon déroulement. Si au niveau des grandes villes, la situation commence à sortir du contrôle, au niveau des zones éloignées, c’est encore pire. Car l’absence de réseau internet et le manque de moyens ne facilitent pas les choses. Il est à souligner qu’avec l’annonce de l’ouverture de compte CCP pour le versement de cette prime, il faudra s’attendre à d’autres marées humaines au niveau des postes. Une situation à laquelle il faudra se préparer préalablement pour éviter le scénario auquel l’on assiste au niveau des agences ANEM.
Pour rappel, les inscriptions des primo-demandeurs d’emploi en vue de bénéficier de l’allocation chômage doivent être effectuées sur le site électronique de l’(ANEM). Pour les jeunes déjà inscrits auprès de l’ANEM, ceux-ci seront contactés à partir du 25 février en cours via une plateforme numérique qui leur permettra de constituer un dossier pour bénéficier de cette allocation.
À noter que pour bénéficier de cette allocation dont le montant est de 13 000 DA, le chômeur primo-demandeur d’emploi doit remplir plusieurs conditions à savoir être titulaire de la nationalité algérienne, résident en Algérie et âgé entre 19 et 40 ans. Il est aussi exigé d’être inscrit comme chômeur primo-demandeur d’emploi auprès des services de l’ANEM depuis au moins six mois, ne pas disposer d’un revenu, quelle que soit sa nature, justifier sa situation vis-à-vis du service national et ne pas être inscrit dans un établissement d’enseignement supérieur ou de formation professionnelle.
En outre, l’intéressé ne doit pas avoir déjà bénéficié des dispositifs publics de soutien à la création et à l’extension d’activités, d’aide à l’insertion professionnelle et d’aide sociale, alors que le conjoint ne doit disposer d’aucun revenu, quelle que soit sa nature. Les détenus ayant purgé leur peine et ne disposant pas de revenu bénéficieront également de cette allocation.
Ania Nch
Le Courrier d’Algérie, 24/02/2022
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