CAN : la nouvelle élimination litigieuse de la Tunisie… – coupe africaine,
Samedi, la Tunisie a été éliminée aux portes du dernier carré de la Coupe d’Afrique des Nations. Une nouvelle sortie de route douloureuse pour les Aigles de Carthage, qui n’ont pas été épargnés par l’arbitrage. La Tunisie a été stoppée aux portes du dernier carré de la CAN. Les tournois se suivent et se ressemblent pour la Tunisie. En quête d’un second titre après 2004, les Aigles de Carthage ne réaliseront pas leurs rêves en 2022 suite à leur défaite contre le Burkina Faso (0-1) samedi lors des quarts de finale de la Coupe d’Afrique des Nations. Le même bourreau qu’en 2017, au même stade de l’épreuve, mais cette fois-ci avec des regrets bien plus prononcés, au moins aussi importants que ceux face à la Guinée équatoriale en 2015.
Une main sur le but, Khazri découpé
S’ils ont été bien plus nerveux que lors de leur précédente rencontre face au Nigeria (1-0), les Tunisiens n’ont clairement pas été aidés par l’arbitrage de Joshua Bondo. Cela a commencé par le but inscrit par Dango Ouattara. Parti en contre à la limite du temps additionnel, le joueur de Lorient a résisté au retour de deux défenseurs pour ajuster le gardien Bechir Ben Saïd. Le souci, c’est que le Merlu a touché le ballon de la main avant de trouver la faille. Une faute assez nette sur le ralenti qui n’a même pas été vérifiée par l’officiel. Mais l’action la plus litigieuse a eu lieu à un quart d’heure du terme. Beaucoup plus tonique et rapide, Soumaïla Ouattara est parvenu à dégager un ballon chaud dans la surface. Problème, le défenseur central du FUS de Rabat a tout emporté sur son passage : le cuir et Wahbi Khazri. Sur le ralenti, l’attaquant de Saint-Étienne, qui a mis du temps à se relever, a échappé au pire puisqu’il a eu la «chance» de ne pas avoir été taclé sur sa jambe d’appui. Malgré les images nettes sur la VAR, l’arbitre botswanais n’a pas accordé de penalty.
Une fin de match encore prématurée
Pour «compenser» cette décision houleuse qui fait couler beaucoup d’encre depuis quelques heures, l’homme de 43 ans a eu beaucoup moins de scrupules à renvoyer au vestiaire le buteur burkinabè, auteur d’un coup de coude dans le visage d’Ali Maaloul, cinq minutes plus tard. Une expulsion directe qui n’a pas profité à la Tunisie, trop brouillonne dans les 30 derniers mètres et incapable de bousculer un bloc des Étalons parfaitement en place. La formation maghrébine a d’ailleurs une nouvelle fois été désavantagée dans les ultimes secondes avec un coup de sifflet final prématuré, vingt secondes avant la fin du temps additionnel de quatre minutes, marqué par de nombreux arrêts de jeu. Une fin de match qui a fait ressurgir le scandale de l’arrêt de match à la 85e puis à la 89e minute face au Mali (0-1), au premier tour. Une succession d’événements contraires malvenus pour la Tunisie, décidément peu épargnée par l’arbitrage.
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