Mélenchon: “Zemmour est un ennemi du genre humain”

Mélenchon: “Zemmour est un ennemi du genre humain” – campagne électorale, élections présidentielles, extrême droite,

Le leader Insoumis a qualifié Éric Zemmour d’”ennemi du genre humain” et a avoué n’attendre “rien de bon” de la candidature de Valérie Pécresse à l’élection présidentielle de 2022.

Devant la foule de ses partisans réunis ce dimanche 5 décembre à La Défense, le candidat LFI à la présidentielle 2022 Jean-Luc Mélenchon a compté son adversaire Éric Zemmour parmi “les ennemis du genre humain”.

“On connaissait les ennemis du peuple. On connaît aujourd’hui les ennemis du genre humain”, a lancé le leader Insoumis en soulignant que l’ex-polémiste de CNews en faisait bien partie: “Pour lui, il n’y a pas d’humanité universelle”.

Déplorant le fait que l’Hexagone était selon lui plongé aujourd’hui dans des “débats absurdes” sur l’immigration et l’insécurité, il a martelé que la France n’était “pas l’extrême droite” et a appelé à renoncer au “grand affolement que provoque le grand remplacement”.

Pécresse “deux tiers Macron, un tiers Zemmour”

M.Mélenchon a d’ailleurs commenté la victoire de Valérie Pécresse à la primaire républicaine, ironisant sur la candidate qui “dit être un tiers Thatcher et deux tiers Merkel”, ce qui “ne peut rien laisser de bon”.

“Si l’on traduit en Français, c’est plutôt deux tiers Macron, un tiers Zemmour”, a-t-il estimé.

En conclusion de la réunion, Jean-Luc Mélenchon a donné rendez-vous à ses militants le 20 mars, date anniversaire de la Commune de Paris.

VIDEO: une bagarre générale éclate au meeting du polémiste Zemmour

Des heurts ont eu lieu pendant le meeting du polémiste Eric Zemmour dimanche après-midi a Villepinte (France), après que le collectif «SOS Racisme» a mené une action «pacifique».

Eric Zemmour était dimanche a Villepinte pour tenir son premier meeting politique dans la peau d’un candidat a l’élection présidentielle. Pour l’occasion, près de 13.000 personnes se sont déplacées dimanche au Parc des expositions de la ville de Seine-Saint-Denis, selon Paris Match. Dans la salle, il y avait des partisans, qui ont scandé «Zemmour président» a maintes reprises. Mais aussi des opposants.

Des militants du collectif «SOS Racisme» ont mené une action qui se voulait «non-violente» afin de «dire non au racisme de manière pacifique», selon l’association. Au début du discours d’Eric Zemmour, une dizaine de militants de l’association se sont levés au fond de la salle sur une rangée, avec une lettre en jaune sur chacun de leurs maillots noirs, permettant d’afficher le message «Non au racisme». Ils ont aussitôt été pris violemment a partie par d’autres participants au meeting, qui les ont frappés, ou ont lancé sur eux des sièges, comme le montre une vidéo diffusée par SOS Racisme sur Twitter, avant d’être évacués. Au moins deux personnes étaient en sang, a constaté un journaliste de l’AFP.

«Nos militants étaient présents au meeting de Zemmour a Villepinte pour dire non au racisme de manière pacifique. La vidéo, d’une violence inouïe, parle d’elle-même, nos militants se sont fait frapper et insulter pour avoir rappelé notre lutte antiraciste!», a écrit le collectif sur Twitter. Cinq militants d’SOS Racisme ont été blessés dans le mouvement de foule dont deux pris en charge par les pompiers. «On voulait faire une action non-violente, j’insiste non-violente», a expliqué sur place Aline Kremer de SOS-Racisme.

Le polémiste Zemmour officialise sa candidature a l’élection présidentielle

Après de nombreux déplacements en France et a l’étranger, ces dernières semaines, Eric Zemmour a officialisé, mardi 30 novembre, sa candidature a l’élection présidentielle.

Le polémiste d’extrême droite a annoncé sa décision dans une vidéo publiée mardi a midi sur les réseaux sociaux. Il sera l’invité du journal télévisé de 20 heures de TF1 mardi soir.

« Il n’est plus temps de réformer la France, mais de la sauver. C’est pourquoi j’ai décidé de me présenter a l’élection présidentielle », a déclaré l’ancien éditorialiste du Figaro et de CNews dans une vidéo de sept minutes, en lisant une lettre aux accents dramatiques et nostalgiques, entrecoupée d’images d’archives et de sa campagne. Il justifie sa décision ainsi: « Je me suis contenté du rôle de journaliste, d’écrivain, de cassandre, de lanceur d’alerte. Je croyais alors qu’un politicien allait s’emparer du flambeau que je lui transmettais. Je me disais “a chacun son métier, a chacun son rôle, a chacun son combat”. Je suis revenu de cette illusion. »

Un discours sur fond de théorie raciste du grand remplacement

Eric Zemmour, l’air grave, a lu lentement un long texte, dans une scénographie copiée sur l’appel du 18 juin du général de Gaulle: un étrange et énorme micro posé sur un bureau, devant une bibliothèque assez sombre, comme dans les allocutions officielles des présidents de la République, a rapporté Le Monde. Sur le fond, le discours est apocalyptique sur l’état du pays, pendant que défilent des images de violences, puis de son image d’une France rêvée – de Gaulle, Jeanne d’Arc, Napoléon – ce pays « léger et brillant », « tellement intelligent », « ce pays qui est en train de disparaître ».

Le candidat d’extrême droite a égrené tout au long de sa déclaration directe aux Français, des références a la théorie raciste du grand remplacement. Après une longue anaphore décrivant la France comme « le pays des chevaliers », « de Victor Hugo », « des barricades et de Versailles », « de Clémenceau », « de Barbara » ou encore « de Jean Moulin », ce dernier s’est adressé directement a ceux qui se sentent : « Etrangers dans [leur] pays ». « Vous êtes des exilés de l’intérieur », leur a-t-il a dit.

« L’immigration n’est pas la source de tous nos problèmes même si elle les aggrave tous », a poursuivi le candidat. Il se veut le porte-parole des Français qui sont « méprisés par les puissants, les élites, les bien-pensants, les journalistes, les politiciens, les universitaires, les sociologues, les syndicalistes, les autorités religieuses ». Fustigeant l’Union européenne, « qui ne sera jamais une nation », Zemmour promet de « reconquérir » la souveraineté de la France « abandonnée aux technocrates et aux juges européens ».

Face aux « gouvernants de droite comme de gauche », qu’il accuse d’avoir « menti » en « dissimulant la gravité de notre déclassement » et « caché la réalité de notre remplacement », Zemmour dit ne pas vouloir laisser le pays se faire « dominer, vassaliser, conquérir, coloniser ». « Nous ne nous serons pas remplacés », lance-t-il dans les derniers instants de son adresse.

A quatre mois et demi de l’élection, l’ancien chroniqueur est donc lancé officiellement après une précampagne électrique, émaillée de plusieurs polémiques. Eric Zemmour, qui a 63 ans, doit tenir son premier véritable meeting de campagne dimanche après-midi, au Zénith de Paris. La CGT, Solidaires et Jeune Garde antifasciste ont déja promis une manifestation pour faire « taire Zemmour », a 13 heures dans la capitale.

En se déclarant mardi, le polémiste, qui ambitionne de rassembler les électeurs de droite et d’extrême droite, parasite au passage le processus d’investiture en cours au sein des Républicains, qui départagent de mercredi a samedi leurs cinq prétendants. Ceux-là doivent débattre une dernière fois a la télévision mardi soir, juste après le journal télévisé de 20 heures, sur France 2 et France Inter.

Eric Zemmour, condamné a deux reprises pour provocation a la haine raciale par le passé, se déclare après avoir conclu, ce week-end, une visite chahutée a Marseille par un échange de doigts d’honneur avec une passante. Un geste « fort inélégant », a-t-il convenu le lendemain.

Echourouk online, 06/12/2021

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