Maroc: Faute de gaz, une centrale électrique ferme ses portes

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Faute de gaz algérien, une grande centrale marocaine de production d’électricité ferme ses portes

Au Maroc, une grande centrale de production d’électricité est à l’arrêt, trois semaines après la décision de l’Algérie de fermer le Gazoduc Maghreb-Europe (GME). Implantée dans la commune de Aïn Beni Mathar, relevant de Jerada, une province située à proximité de l’Algérie, la centrale Aïn Beni Mathar est déjà presque abandonnée.

Son sort, quant à lui, n’inspire rien de bon, affirme ce lundi le360.ma, un site de propagande télécommandé par le palais royal. S’étendant sur une superficie de 160 hectares, l’infrastructure fournissait, il y a seulement quelques semaines, jusqu’à 5% de l’électricité du Maroc.

« Ain Beni Mathar est la première centrale à utiliser la technologie du cycle combiné solaire intégré (ISCC), entrée en service en 2010. D’une puissance installée de 472 MW, celle-ci est produite en combinant l’énergie solaire et le gaz naturel », indique le 360.ma.

La centrale de Aïn Beni Mathar et celle de Tahaddart, située près de Tanger, dans le nord du royaume, sont jumelles. Et pour cause, pour faire tourner leurs turbines, elles étaient alimentées exclusivement en gaz algérien « via le GME ».

Les deux centrales contribuaient non seulement à la production électrique marocaine, à hauteur de 10 à 17%, mais aussi à faire tourner des unités industrielles. Dans une précédente déclaration au Figaro, Naoufel Brahimi El Mili, chercheur en histoire et spécialiste des relations franco-algériennes, a affirmé que l’abandon du GME allait priver de gaz « les entreprises françaises installées au royaume, y compris Renault ».

Après avoir tenté de minimiser l’impact de la décision algérienne en avançant des arguments fallacieux, le makhzen s’est résigné. Il donne même l’impression d’être aux abois. Alors, il multiplie les manigances histoire d’embarquer certains pays européens dans sa croisade contre l’Algérie.

Une entreprise qui va, en somme, faire pschitt. La décision prise par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, après avoir consulté plusieurs ministres, est irrévocable.

Djaouad Amine

La patrie news, 22/11/2021

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