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« La règle 51/49 constituait un obstacle à l’investissement »

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Le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane a affirmé, dans des déclarations à la presse diffusées lundi, que la loi sur l’investissement avait fait l’objet d’amendements substantiels devant favoriser la libération des initiatives.

Dans une déclaration à la chaîne « Sky News Arabia » en marge de sa supervision de la célébration de la Journée nationale de l’Algérie à l’Expo 2020 Dubaï, M. Benabderrahmane a précisé que « la loi sur l’investissement représente l’un des principaux éléments de réformes structurelles et profondes en passe d’exécution ».

Cette réforme s’inscrit dans le cadre d’une « approche intégrée de l’économie et du développement, initiée par le Président de la République », ajoute le Premier ministre.

Une telle approche, a-t-il expliqué, a permis une révision de la loi sur l’investissement en y introduisant des amendements substantiels permettant d’investir dans tous les domaines, notamment le tourisme, les énergies renouvelables, les mines et l’agriculture, afin que ces secteurs soient « ouverts » à tous ceux qui souhaitent accéder au marché algérien.

Et d’affirmer que la règle des 49/51%, qui constituait un obstacle à l’investissement, a également été abrogée.

Dès lors, « la vision adoptée en matière d’investissement ne sera soumise qu’au principe de gagnant-gagnant, pour faire avancer l’économie nationale vers de nouveaux horizons fondés sur des revenus diversifiés loin de la dépendance aux hydrocarbures ».

En réponse à une question sur les relations algéro-émiraties, M. Benabderrahmane estime qu’elles ont toujours été distinguées par leur qualité, faisant état d’insuffisances concernant la continuité de la coordination dans d’autres domaines.

« Nous espérons que le Conseil de coordination se réunira prochainement afin de booster les relations bilatérales », a-t-il souhaité, appelant à la nécessité d’adopter une « nouvelle approche » pour ces relations.

Faisant remarquer que les relations bilatérales sont « riches dans les domaines économique et des échanges commerciaux », le Premier ministre a fait part de la volonté de la partie algérienne de voir ces relations s’étendre vers « de nouvelles perspectives au mieux des intérêts des peuples des deux pays frères ».

APS

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