Algérie. Un directeur d’école « pédophile » à Sétif écroué

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L’affaire du directeur d’une école primaire poursuivi pour agression sexuelle sur mineurs et attouchements vient de connaître un rebondissement.

Le tribunal d’Aïn-Oulmane dans la wilaya de Sétif a rendu, mercredi 10 novembre, son verdict concernant cette affaire de pédophilie ayant ébranlé le secteur de l’Éducation. En effet, le directeur de l’école qui a fait objet d’une plainte déposée par le parent de la victime aété condamné à 8 ans de prison ferme et à 30 millions de centimes d’amende. L’audience a été marquée par la présence et les témoignages choquants de l’élève âgée de 9 ans qui n’a pas hésité à raconter le déroulement de l’acte obscène dont elle a été victime. Cette dernière a subi des attouchements sexuels après avoir été déshabillée par le directeur de l’école dans son bureau.

L’accusé, de son côté, a nié les faits en expliquant qu’il a juste fouillé la fillette pour l’empêcher d’introduire du chocolat et des bonbons en classe. Cependant, le rapport du médecin légiste, présenté par le père de la victime, prouve que cette dernière a effectivement subi des attouchements sexuels. De ce fait, le procureur de la République avait requis la semaine passée une peine de 10 ans à l’encontre du directeur, pour attentat à la pudeur sur mineur. Finalement, l’accusé a écopé de 8 ans de prison ferme, assortie d’une amende de 300.000 dinars. La direction de l’Éducation de Sétif a fortement condamné cet acte, tout en annonçant sa décision d’envoyer le directeur à la retraite. Faceà touys ces dangers qui guetteent leurs enfants, les parents affichent leur inquiétude. L’un d’eux s’inquiète : « on surveille nos enfants quand ils sortent de la maison pour aller à l’école, mais comment les protéger quand ils sont à l’intérieur de l’établissement scolaire ? »

Subventions en Algérie : Des milliards de dinars profitent aux riches

La proposition du gouvernement concernant la levée des subventions généralisées de l’État sur les produits de première nécessité continue d’alimenter l’actualité.

Après les réserves émises par les membres de l’APN, le Premier ministre répond et défend le projet de l’exécutif. Intervenant hier samedi lors d’une plénière à l’Assemblée populaire nationale (APN), consacrée aux réponses aux députés, Aïmene Benaberrahmane a tenu à répondre aux préoccupations des députés, notamment en ce qui concerne la levée des subventions introduite dans le projet de loi des finances 2022. Dans sa réponse, le Premier ministre a rappelé que la valeur des subventions sur les produits alimentaires en 2019 était à hauteur de 2.649 milliards de DA, soit un taux de 13 % du revenu global. Ainsi il souligne que le gouvernement veut désormais que le soutien de l’État soit plus efficace. Pour ce qui est du ciblage des catégories éligibles pour les subventions ciblées que l’État compte adopter dès janvier 2022, le premier responsable au gouvernement se dit compter sur les députés pour élaborer les listes.

« Nous allons définir ensemble les catégories éligibles à travers la commission que nous allons mettre en place avec vous », a-t-il déclaré à l’adresse des députés. Toujours dans son plaidoyer, le Premier ministre affirme que son « gouvernement n’accepte pas que ce soutien qui s’élève à 17 milliards de dollars, profite à ceux qui ne le méritent pas et aux intermédiaires qui dilapident l’économie nationale ». À ce propos, il ajoute que « certains cercles veulent continuer à bénéficier de ces transferts en empêchant qu’ils arrivent à qui de droit. Nous voulons destiner ces transferts aux secteurs de la Santé, de l’Éducation et à l’amélioration des salaires », a-t-il encore souligné. D’ailleurs, il estime que « ce sont les familles aisées qui bénéficient le plus des subventions de l’État ». Dans ce sens, il explique que « seulement 76 milliards de dinars sont destinés aux familles nécessiteuses contre 100 milliards de dinars des subventions qui vont aux familles aisées ». or, les « intermédiaires bénéficient annuellement de 152 milliards dans le cadre de la politique des transferts sociaux », a-t-il encore précisé. Dans le même sillage, il ajoute que « nous devons utiliser l’argent public de façon à nous permettre d’être un pays développé ». Nous « n’accepterons pas que ces aides, qui représentent 17 milliards de dollars, bénéficient à des gens qui ne les méritent pas », a asséné le Premier ministre qui s’en prend aux indus bénéficiaires des aides de l’État accusés d’avoir « ruiné l’économie nationale ». Le Premier ministre veut récupérer ces sommes qui ont indûment profité aux riches pour les réinvestir dans les infrastructures et les équipements dans l’éducation, la santé et pour l’amélioration des salaires.

« L’État pourra économiser des centaines de milliards de dinars », a indiqué M. Benabderrahmane. Deux autres raisons imposent au gouvernemen de revoir sa politique de subvention. En plus de la crise économique induite par la baisse des recettes pétrolières, il s’agit du phénomène regrettable du gaspillage et du fléau de la contrebande qui trouvent eur source dans les prix bon marché pratiqués sur les produits subventionnés, à l’instar des carburants et des tabacs. Ces deux derniers produits figurent en tête des saisies opérées par les éléments de l’armée dans la lutte contre la contrebande aux frontières.

Le Midi libre, 14/11/2021

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