« Ce n’est pas à la France de juger les dirigeants de l’Algérie » – Selon François Hollande, les rapports entre les deux pays étaient “extrêmement délicats” compte tenu du passé colonial.
L’ancien président français, François Hollande, a indiqué qu’il n’était pas a la France de “juger” les dirigeants de l’Algérie, soulignant que les rapports entre les deux pays étaient “extrêmement délicats” compte tenu du passé colonial.
“Les rapports entre la France et l’Algérie, compte tenu de ce qui s’est produit, une guerre, sont des rapports extrêmement délicats. Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas se dire un certain nombre de vérités, les uns et les autres (…) Il ne faut pas avoir de mots qui puissent blesser. Ce n’est pas a nous de juger les dirigeants de l’Algérie”, a indiqué M. Hollande a la chaîne “TV5MONDE Info“.
Evoquant une “bonne intention d’aller vers des travaux communs pour aller jusqu’au fond des sujets” de la part des présidents des deux pays, M. Hollande a affirmé qu’”il n’y a pas de tabous ou d’interdits pour se prononcer sur les affaires algériennes, mais il y a une forme de délicatesse dans les expressions a avoir”.
M.Hollande était le premier chef d’Etat français a reconnaître en 2012 les massacres d’Algériens du 17 octobre 1961 a Paris, en rendant hommage a la mémoire des victimes d’”une sanglante répression”.
“Le 17 octobre 1961, des Algériens qui manifestaient pour le droit a l’indépendance ont été tués lors d’une sanglante répression. La République reconnaît avec lucidité ces faits”, avait-il déclaré dans un communiqué diffusé par l’Elysée.
Echourouk online, 31/10/2021