Au Maroc, le REMESS rappelle qu’il attend la Loi ESS. Il a exhorté Akhannouch à s’occuper de l’économie sociale et solidaire dans le futur gouvernement.
Il y a un mois nous nous faisions écho de la lettre adressée par le REMESS, Réseau Marocain de l’Économie Sociale et Solidaire, au nouveau chef du gouvernement Aziz Akhannouch, l’exhortant à s’occuper de l’économie sociale et solidaire dans le futur gouvernement afin d’en faire une économie renforçant la stabilité économique et sociale du Maroc (voir Au Maroc, le REMESS demande au nouveau chef du gouvernement de s’occuper de l’ESS).
Depuis est intervenue la nomination de Fatim-Zahra Ammor ministre de l’Économie sociale et solidaire dans le nouveau gouvernement marocain et le président du REMESS Abdellah Souhir affirme que la pandémie de COVID-19 a fait des ravages dans la majeure partie de l’économie et que l’économie sociale et solidaire a été plus touchée que l’ensemble de l’économie, ce qui le conduit à exprimer, à nouveau, son attente de la loi ESS.
Fatim-Zahra Ammor ministre de l’Économie sociale et solidaire dans le nouveau gouvernement marocain
Le nouveau gouvernement marocain dirigé par Aziz Akhannouch résulte de l’accord entre les trois partis gagnants des élections législatives, le RNI, le PAM et l’Istiqlal
Fatim-Zahra Ammor est nommée ministre du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Économie sociale et solidaire.
Ingénieure diplômée de l’ENSTA, École Nationale Supérieure de Techniques Avancées de Paris, ayant obtenu un certificat d’administrateur de sociétés à Sciences Po Paris, elle est consultante Venant du privé, elle a été, entre autres, directrice générale d’Akwa Group, propriété de celui qui vient de devenir premier ministre, et Commissaire générale du pavillon du Maroc lors de l’exposition universelle de Milan en 2015. Elle a également été directrice générale du festival Timitar des musiques du Monde d’Agadir.
Elle succède à Nadia Fettah Alaoui (voir L’économie sociale demeure dans l’organigramme gouvernement marocain. Nadia Fettah Alaoui Ministre) qui devient Ministre de l’Économie et des Finances dans un gouvernement qui compte 7 femmes sur 24 membres, ce qui poursuit le mouvement de féminisation des responsabilités politiques constaté lors des élections municipales (voir Pendant que les talibans afghans renvoient les femmes à la maison, les électeurs marocains envoient des femmes à la tête des mairies de Casablanca, Rabat et Marrakech)
Souhaitons qu’elle puisse faire aboutir le projet de loi sur l’ESS (voir Au Maroc, lourde défaite des islamistes et victoire des partis proches de la monarchie. Le projet de loi ESS avancera-t-il enfin ? et Au Maroc, le REMESS demande au nouveau chef du gouvernement de s’occuper de l’ESS)
Source : Alternatives économiques
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