Fatima 19 ans, Nora 22 ans, Halima 27 ans, trois filles de rue, de la ville de Marrakech, chacune d’elles a son histoire. Elles avaient une famille un foyer. Aujourd’hui elles vivent le cauchemar de la rue à elles seules, obligées de donner leurs chaires pour de l’argent, supporter les humiliations des uns, la sueur des autres. Elles n’ont pas eu le choix disaient-elles. Voici leurs histoires et à vous de juger est-ce un choix ou une obligation :
FATIMA : « Je suis issue d’une famille très riche j’avais tout à ma portée. Mes amies m’enviaient de la vie que je menais. Il suffisait de « hurler » un peu pour avoir tout ce que je voulais. Je n’avait que 16 ans quand j’ai fait la connaissance de MEHDI un garçon très riche, il avait à l’époque 22 ans. Il était étudiant en commerce. La première fois qu’on me l’a présenté, j’ai su que c’était le coup de foudre entre nous. Je me souviens on ne s’était pas séparé tout au long de la fête et on s’est bien amusé. Les jours se sont écoulés et je ne l’ai plus revu. J’avais hâte de le rencontrer et je suis restée des jours à rêver du moment ou je pourrais le revoir. Dieu exauça mon rêve : un jour, à la sortie de l’école, je l’ai vu le corps balancé sur sa voiture il paraissait tel un acteur, un sourire aux lèvres. Il me fit signe de la main. Sans se soucier de mes copines, j’ai traversé la route jusqu’à sa voiture, il déposa un baiser sur ma joue et m’ouvrit la porte. Dix secondes plus tard, on était sur la route, il ne prononçait aucun mot il était concentré sur son volant, il conduisait à toute allure et entrait dans des rues que je n’avais encore jamais vu. Soudain il s’arrêta sans un mot, il descendît puis m’ouvra la porte. Il m’avait tenu la main et m’a conduit dans une maison si bien meublée. Je n’avais pas tous mes esprits, je ne faisais que le suivre. J’étais comme qui dirait sous le charme. On s’est assis l’un à côté de l’autre et un sujet conduisait à un autre. Deux heures se sont écoulées. Je lui avait dit que je c’était déjà l’heure de rentrer à l’école mais il m’avait convaincu de rester la demie journée. Sans réflexion, j’acceptais. Il sortit un bout de temps et ramena le déjeuner. Nous avions mangés, rigolés, dansés, et j’étais aux anges. Je commençais à sécher les cours pour le voir. Il était un ange et me respectait, c’était l’âme sœur et j’envisageais déjà ma vie à ses côtés…
Mais chaque rêve a une fin et malheureusement le mien s’est transformé en cauchemar. Un jour, il m’avait demandé de m’offrir à lui, et vous connaissez le scénario quotidien. J’avais pris des jours de réflexion et j’étais très furieuse, il m’appelait entre temps en m’implorant. Parfois en me disant des mots d’amours et des fois il est allé jusqu’à me dire qu’il allait se suicider. Je finis par me résigner et on l’a fait. Mes parents ont su que je séchais les cours et commençait à se douter de quelque chose. Mes notes étaient en baisse et j’étais surveillée. Mais qu’on est obsédé on finit par trouver des failles. Un jour, à mon arrivée à la maison, je l’avais trouvé désespéré. Quand je lui ai demandé la raison, il m’avait raconté un scénario si soigneusement écrit d’un homme qu’il lui devait de l’argent et qu’il fallait à tout prix lui rendre la somme qu’ il était incapable de demander à ses parents. Je lui ai proposé de vendre la voiture, il a répondu qu’elle était au nom de son père et même la maison.
Des jours de colères de désespoir se sont écoulés et j’ai eu le malheur de lui proposer de rencontrer son ami et d’essayer de le convaincre et il accepta. Le garçon était de caractère difficile. Une personne douteuse pour ne pas dire un Satan déguisé en un homme. Il avait eu l’audace de me proposer de m’avoir pendant une semaine et qu’en contre partie il oublierait la dette. Au début, j’ai refusé mais par amour j’ai accepté. Je me voyais devenir la prostitué de Mehdi. Chaque jour une nouvelle histoire, un nouveau scénario et moi comme une dupe je croyais toutes ces aventures. Il me disait qu’il m’aimait et qu’il était fier de ce sacrifice et que bientôt tout allait s’arranger. Sans trop s’attarder sur cette histoire, j’ai découvert par pur hasard que j’étais une simple marchandise et par malheur je n’étais pas la seule. Quand j’ai voulu lui faire face, il m’avait menacé qu’il allait tout raconter à mes parents et qu’il avait des cassettes. J’avais peur et j’acceptais tout ce qu’il osait me demander. Quand la vérité fût révélé à mes parents, c’était le désespoir, j’étais contrainte de quitter la maison sans argent, ni avenir. Mes parents ont changé leur domicile et c’était le début de mon histoire avec la rue. Mehdi est devenu mon agent, car apparemment il s’est avéré qu’il n’était ni étudiant ni issu d’une bonne famille. Petit à petit, je suis devenue indépendante et j’ai « tellement » appris de la vie malgré mon jeune âge…et croyez-moi, je ne suis pas la seule, c’était pas la vie que je souhaitais ni mes rêves, mais… »
Fatima choisit de finir son histoire avec un « mais » cet opposition de sa vie et ses rêves volés par ce fameux Mehdi. Ce courtier de malheur qui a volé la vie de FATIMA et de plein d’autres filles. FATIMA la fleur de l’âge qui se transforma en un clin d’œil d’une étudiante brillante à une simple fille de la rue aux rêves volés.
A SUIVRE…
HALTE A LA PROSTITUTION (la prostitution entre le choix et l’obligation PARTIE II)
SAFINASEPublié dans Jeunes du Maroc le 16 – 12 – 2004
Nous avons écouté Fatima qui nous la considérons l’une des victimes de l’amour aveugle, et aujourd’hui c’est à Noura de nous étaler son histoire :
NORA : « Je voudrai tout d’abord souligner que Nora n’est pas mon vraie nom, je l’ai choisie pour deux choses : l’une est que je crois que demain sera un autre jour et que Nora « Nour= lumière », qui illuminera ma vie un jour. La deuxième, c’est que je ne veux pas que le nom de mes parents qu’ils m’avaient affectueusement donné soit sali dans cet univers de loups. Je n’avais pas atteint le niveau d’étude qui me permettrai de travailler honorablement. C’est pour cela que j’ai été contrainte d’intégrer une école publique pour apprendre la couture. Par malheur, mon père mourut avant d’avoir mon diplôme et ce fut la catastrophe. La première année les gens nous aidaient, mais petit à petit leur générosité s’arrêta. Mon père était un marchand ambulant, nous n’avions aucune source d’argent. Ma mère sortit travailler dans les maisons et mes deux grands frères, des fainéants, ne levaient même pas le petit doigt pour nous aider. J’ai proposé à ma mère de l’accompagner, mais elle protesta en disant : « RJAL L’ AYALAT KOULHOM AINIHOUM ZAYGHA= tout les hommes sont des coureurs de jupon ».
Je restais alors pour garder mon petit frère. Notre quartier était regorgé de prostitués, mon père disait qu’avant il n’y avait que deux mais petit à petit ce fut toute une génération. C’est même devenu héréditaire. Parfois je rencontrais l’une d’elles au marché et elle me proposait de venir chez elle et voir combien ce travail rapportait. J’étais la cible de plus d’une, mais je n’y consentais pas, car l’honneur de ma famille passait avant tout….
Dieu voulait que ma mère tombe malade, mes frères étaient partis et ne sont plus revenus, et nous mourrions de faim. Mon frère n’arrêtait pas de pleurer. J’avais frappé à toutes les portes, je suis même allée mendier en compagnie de mon frère, mais ce n’était plus suffisant. L’état de santé de ma mère se détériorait de jour en jour. Devant le cauchemar de la faim et la pauvreté, je n’avais qu’une seule issue, la seule qui m’est parut utile devant cette crise. J’ai frappé la porte de Aicha, (surnommée AOUICHA) la plus ancienne des prostituées de notre quartier. Je fut accueillie affectueusement. Elle me montra ainsi les étapes pour devenir une vraie professionnelle. Nous nous rendîmes à un cabaret très connu et je me souviens elle m’avait chuchoté à l’oreille « KALBI DIMA ALA LGOUAR HOUMA LI KAI KHALSSOU MZIANE = cherche toujours des touristes car ce sont eux qui payent bien »
Et ce fut le début. Ma mère la pauvre je lui ait menti en lui disant que je travaillais dans un hôtel comme femme de ménage la nuit. Mon frère je le confiais à des voisines à qui j’ai raconté le même mensonge. Ma mère mourut en silence un beau matin et mon frère je l’ai confié à une association de bien faisances. Je devint seule … Dans ce monde j’ai appris tous les tabous, je devins infâme. Et le ridicule dans cet histoire est que mes frères après avoir su que je faisait le trottoir ne m’ont pas bannis, au contraire, tous les matins en revenant ils me réclament de l’argent. N’est ce pas le monde à l’envers !!!
Je ne peux oublier mon petit frère. Je me souviens il ne m’avait pas lâché la main et en sortant je l’entendait qui criait mon nom en pleurant. Que Dieu me pardonne mais s’il était resté dans cet univers, il n’apprendrait que les mauvaises habitudes. Là bas, il aura la chance de vivre mieux et aura peut être un sort meilleur que le mien. Enfin pour finir, je voudrais dire que la prostitution n’est pas une partie de plaisir, je meurs dix fois par jour en donnant mon corps, et j’espère que le bon seigneur me pardonnera…
NOURA, ne puit souffler ces 20 bougies se trouvant ainsi prostituée, prisonnière d’un entourage mal sain. Du manque d’éducation familiale et du cauchemar de la pauvreté, elle se vit contrainte de suivre ce chemin. Elle dit mourir chaque fois qu’elle offre son corps, essayez un peu de se mettre à sa place pour un moment et voyez si vous ferez le même choix…
A SUIVRE
Bon je suis d accord avec toi quand tu parles de chercher des solution sefficaces ! oui…
Mais pour le reste non : ! arrete de descendre cet auteur tout simplement parce qu il met le point sur un problème de société ! ca existe… et c est comme ca ! et la première partie pour essayer de trouver une solution, c’est de le gueuler de dire que ca existe et qu on n en veut plus ! apres il y a un état , des partis politiques (d incapables ?!) qui sont chargés de trouver les BONNES solutions….
Et puis, ces histoires ne ressemblent nullement a celles de victor hugo (l a tu jamais lu ?!) ! mais a de la réalité (du Benjalloun ?! peut etre…) en tolut cas si ca devait etre un livre il s inscrirait dans le réalisme ! la réalité crue… c ca ! et quand on sombre dans la prostitution ou un autre fléau négatif on ne pense pas d abord a la punition des enfers, ou un dieu ! et c la vérité ca ! regarde autour de toi avant de t acharner contre cet auteur ! oki ?
On parle de prostitution, un phénomène grave que vit notre société. Nous sommes entrain de le discuter car, Nous, étant les Jeunes du Maroc et l’Avenir du pays, comme on nous le dit si souvent, On aimerait voir notre pays se développer. Alors on voudrai essayer de partager nos idées, faire entendre nos voix et aboutir à des « actions ». A travers toutes ces opinions, j’ai lu des idées intéressantes, des opinions presque semblables. Mais malheureusement, je vous vois entrain de vous chamailler sur des petits détails sans importance. Je dis bien sans importance car vous oubliez de discuter le sujet et préférez vous acharner sur ce qu’a dit l’un ou l’autre.
Alors effaçons les compromis et revenons à notre sujet. Voilà ce que j’ai retenu de chacun de vous :
la prostitution est devenue qqchose de normal ! (badr)
chaque personne a une cervelle et une crainte de Dieu (karim)
la moyenne d’âge de FATIMA lui permettait de suivre n’importe quelle personne à l’aveuglette (SAFINASE)
un européen journaliste comptait publier ces histoires sous le tire L’ART DE LA PROSTITUTION CHEZ LES OXIDENTAUX, n’etait ce pas une honte (SAFINASE)
elle se prostituait …ce chemin lui assurerait la nouriture, le logement (SAFINASE)
le tourisme sexuel devient courant au maroc (badr)
ces jeunes filles sont des victimes de notre société, même les autres mehdi ou autres sont victimes de la société, lui aussi n’a pas de travail. « c quoi l’intérêt de poser cette réalité ds un contexte de victime » (karim)
si encore une fois on fait la confusion entre le bien et le mal on va pas s’en sortir (karim)
il y a un état , des partis politiques (d incapables ? !) qui sont chargés de trouver les BONNES solutions…. (badr)
si j’étais hautement placé je procèderai à des mesures qui sauverai cette jeunesse perdus alors penses un peu à elles au lieu de penser aux « pauvres » qui donnent leur argent pour les tabous de la vie ? (SAFINASE)
Jusque là, ces filles ont choisi ce chemin par besoin d' »Argent ». Ces filles ont-elles oui ou non fait le bon choix ?! Là n’est pas la question. Laquestion c’est plutôt « Que faire pour que d’autres filles ne retombent pas dans la même situation ? » « Que faire pour faire sortir les filles ET les garçons du monde de la prostitution ? » L’Etat, les partis politiques ne peuvent rien faire pour Nous, la société. Puis comme on dit, on n’est bien servi que par soi-même. Ce qui veut dire que c’est à nous de « Bouger ». Mais que faire ?
Alors voilà ce que je cherche , très bon résumé Meriem. en fait moi si j’écris des choses c surtout pas dans le but de contredire juste pour contredire et en plus je suis pas omniprésent quand je vois que mes suggestions ne sont pas les bienvenues , mais dans le but d’éclaircir et d’échanger les idées avant tout et pour faire preuve de MA BONNE FOIE , je vais pas répondre à un certains nombre de critiques de la demoiselle ni de monsieur badr, et si vous permettez on va rediscuter les choses en ordre mais avant tout il faut fixer des lignes rouges concernant la croyance et ne pas créer la « FITNA » dans notre société. Si vous êtes d’accord du principe je vois pas l’inconvenant de parlez sur ce sujet (une petite remarque ,je suis un jeune de 24 ans très ouvert croyant et pratiquant je m’habille au VOGUE ,j’aime l’échange entre les cultures et je suis membre de plusieurs associations dans le but de bien présenter l’image de notre religion dans le monde)
alors la plus grande confusion qu’on peut faire c de dire que l’islam n’est pas tolérant est que le fait d’interdire et de débattre la prostitution c’est un acte non civilisé et que c’est contre les droits de la femme car il faut savoir que c le moyen unique de protéger la dignité de la femme (et de l’homme) et la société, alors je dis bien je crois qu’il faut régler ce problème car la femme c le corps fondateur de la société
c pour cette raison que je dis qu’il faut différencier entre le bien et le mal alors à vous la parole !!
Quelle a été l’histoire de Halima ? Je ne me permet de juger personne, mais je pense que jusque là les filles ont choisi le chemin le plus facile.
Mais bref, là n’est pas la question. La question c’est plutot « Que faire pour qu’elles puissent changer cela ? »
HALTE A LA PROSTITUTION (la prostitution entre le choix et l’obligation PARTIEIII)
SAFINASEPublié dans Jeunes du Maroc le 01 – 01 – 2005
Si la prostitution est définie comme étant l’acte de faire l’amour pour de l’argent, notre troisième et dernière histoire s’éloigne de ce contexte et relate une nouvelle figure de la prostitution :
HALIMA 27 ans : « Je me suis mariée à l’âge de 19 ans avec notre voisin âgé de 30 ans. A l’époque, il était ressortissant marocain aux USA. Je n’étais qu’une enfant mariée à un homme que je ne connaissais même pas !!! J’ai été contrainte à arrêter mes études pour m’occuper de mes papiers et du visa. J’étais tout excitée à l’idée de voir l’Amérique. Mon AMERICAN DREAM ne fut guère à son terme car notre mariage ne dura qu’une année. Et quelle année ! J’ai appris de mon cher mari ce que mes frères n’auraient su m’apprendre : la cigarette, la drogue et l’alcool… Je ne pouvais révéler à mes parents la raison de mon divorce, j’ai donné mille prétextes sans leur avouer que la vérité était que mon mari voulait une prostituer, Non, une jeune fille de bonne famille. Car ce que pouvait lui offrir la première, nulle femme bien éduquée ne pouvait le faire. Il m’est arrivé parfois et dans des moments de faiblesse de me fier à ses désirs ce qui d’ailleurs m’avait poussé à fumer et à me droguer. Je n’ai jamais voulu cette vie désastreuse alors j’ai demandé le divorce. Mon mari s’obstina à me donner ma liberté et nous étions contraint de recourir à la justice. Mon divorce fut proclamé en décembre et plus précisément le jour de mon anniversaire. Je me souvins de ce jour comme si c’était hier. J’étais submergée par la joie de mettre un terme à ce contrat et la colère des traces qu’avait laissé cet expérience dans mon cœur, mon corps et mon esprit. Mon mari se jeta à mes pieds en m’implorant de ne pas le laisser, il disait qu’on était pareil tout les deux et que ceci n’est qu’une mauvaise passe et qu’il me laissera le temps de faire le point. Je souris en lui disant : « la vie de chien que tu mènes ne m’intéresse plus…. » Sa voix désespérée criant mon nom et m’implorant jaillit et raisonne encore dans ma tête. Il ne pouvait supporter mon départ et quitta le pays à jamais.
Après cet expérience, mes parents furent tout leur possible pour effacer cet échec de mon esprit. Mais je ne pouvait le faire car à chaque instant ou je tenais une cigarette dans mes mains, je repense et repensais à cette année de cauchemar où je ne fut qu’une prostituée au lieu d’être une compagne.
Grâce aux connaissances de mon père, j’ai pu obtenir un petit boulot dans un centre commerciale. C’est la où j’ai fait la connaissance d’un homme très réputé. Il me proposa de venir travailler pour lui et j’ai accepté. Il ne cessait de répéter que j’étais faite pour le commerce. J’étais sous le charme. Il m’offrait le monde et me faisait flâner dans un nuage de bonheur. Certes, il était âgé, mais nous étions sur le même échelon lui et moi. Un jour et devant une bouteille d’alcool, je lui raconta mon passé. Il m’avait dit qu’il me ferait oublier tout. Nous commencions à sortir ensemble, fumer, boire et s’amuser comme des adolescents. j’avais su qu’il était marié et père de 3 enfants. Je ne m’obstinais pas et notre relation prit une autre destinée que celle du professionnel. Après s’être emparé de ma chair et de mon cœur, il su que je ne résisterai guère à ce qu’il me demandait. Il me poussait alors à lui chercher des clients pour son commerce.
Devant mes collègues, j’étais la prostitué de classe. Eh oui, puisque j’étais la petite amie du patron. Mon salaire commençait à atteindre les 7000 dh vu le nombre de clients que je ramenait.
Les jours se sont écoulés et j’ai vu défiler l’histoire de ma vie tel un film ou je fût lors de sa première partie la prostitué cachée sous un contrat sacré appelé le mariage. Et la deuxième partie, la prostitué cachée sous un autre engagement appelé le travail. Je ne fût ni par l’un ni par l’autre comblée. Mon ex-mari avait raison, nous étions pareil lui et moi. La seule différence qui existait est que lui jouissait de ce qu’il était et moi je répugnait ce que je suis devenue. »
En résumé de nos trois parties, la vie est un examen continu où réussissent les plus futées. Noura, Halima et Fatima furent malchanceuses et échouèrent sur un chemin qui ne mène à aucune issue sauf le péril.
Je ne cesserai de crier HALTE A LA PROSTITUTION. Car malgré le pessimisme qui entoure mon acte, je garde l’espoir que ma voix parviendra aux personnes qui ont un lien de près ou de loin à la propagation de ce fléau qui ruine la vie et le bonheur de tous.
https://www.maghress.com/fr/jeunesdumaroc/355
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