Affaire de l’assassinat de Djamel Bensmaïl : Un suspect en état de fuite arrêté en Espagne- Algérie, MAK, Rachad, incendies, Kabylie,
L’étau se resserre sur les membres de l’organisation terroriste qui ont réussi à fuir le pays. Il y a deux jours, le journal espagnol «La Gaceta», a annoncé l’arrestation au port d’Almeria, par les garde-côtes espagnols, d’un émigré clandestin algérien, affilié à l’organisation terroriste le MAK.
Ce dernier a été débarqué au port d’Almeria et remis à une unité portuaire de la Guardia civile, a indiqué le quotidien, précisant que l’individu, détenait au moment de son arrestation une machette d’environ 40 centimètres.
Ce dernier faisait l’objet d‘un mandat d’arrêt international émis par la justice algérienne pour son implication dans le meurtre et le lynchage de Djamel Bensmail, survenu le 11 août dernier à Larbaa Nath Irathen dans la wilaya de Tizi Ouzou.
Il faut savoir que dès les premiers coups de boutoir des services de sécurité algériens contre l’organisation du MAK, la consigne avait été donnée, aux individus les plus en vue, par leur hiérarchie pour fuir le pays par n’importe quel moyen. Si certains ont réussi à s’évaporer dans la nature, d’autres et dans la conjoncture sanitaire que traverse le pays marquée surtout par l’absence de liaisons maritimes ou aériennes avec l’étranger, ont choisi l’émigration clandestine.
L’individu arrêté en Espagne sera bientôt remis aux autorités algériennes pour aller rejoindre ceux qui ont crû échapper à la justice algérienne en se réfugiant à l’étranger et qui ont fini par être extradés. Cette arrestation prouve que la traque des éléments terroristes du MAK n’implique pas seulement les services de sécurité algériens mais ceux de plusieurs pays avec lesquels des accords d’entraide judiciaires ont été conclus.
Il y a quelques jours, le président de la République Abdelmadjid Tebboune avait appelé la France à exécuter le mandat d’arrêt international lancé par la justice algérienne contre Ferhat Mehenni, le chef du MAK. Le silence de Paris devant la demande algérienne prouve que cet individu est un élément du plan de déstabilisation du pays fomenté par le Maroc et ses alliés. En se refusant d’apporter une réponse, même par le refus, à la demande des autorités algériennes, la France offre ainsi son hospitalité à un individu recherché dont l’organisation est classée terroriste.
Les dernières prises de parole du président français prouvent que le plan qui vise notre pays est une stratégie mûrement réfléchie et mise en branle grâce au soutien de Rabat, Tel Aviv et Paris qui continue de servir de repaire aux ennemis de tous bords du pays.
Slimane B.
Le Courrier d’Algérie, 20/10/2021