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Le leader du Polisario, Brahim Ghali a appelé le Conseil de sécurité à fixer un calendrier pour la mission du nouvel envoyé onusien au Sahara occidental, Staffan De Mistura, et à donner des garanties pour l’organisation d’un référendum d’autodétermination.
Lors d’une conférence de presse tenue, samedi, en présence des organes de presse sahraouis et espagnols, à l’occasion du 46e anniversaire de l’unité nationale, Ghali a déclaré que la nomination d’un envoyé personnel pour le Sahara occidental « n’est pas une fin en soi ».
Il a souligné que « la nomination de l’Envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU, Staffan de Mistura, dont nous avons pris acte, ne doit pas être une fin en soi, car l’objectif était et restera le parachèvement de la décolonisation du Sahara occidental, dernière colonie en Afrique et l’organisation d’un référendum d’autodétermination du peuple sahraoui ».
« L’importance de l’Envoyé personnel découle de sa capacité à conduire le processus pour réussir cette mission », a-t-il insisté, imputant « l’échec de toutes les missions des envoyés précédents aux entraves du Maroc et au Conseil de sécurité qui n’a pas fait montre de fermeté pour imposer les décisions de la légalité internationale et n’a entrepris aucune démarche en vue de contraindre le Maroc à mettre en œuvre et à respecter ses obligations internationales ».
Le mandataire sahraoui a également réaffirmé que « la décision attendue du Conseil de sécurité doit corriger le dysfonctionnement qui a conduit au retour de la guerre », ajoutant que « la prochaine réunion du Conseil de sécurité de l’ONU ne devrait pas être une réunion ordinaire, car la situation n’est plus normale, et donc ses résultats pourraient être décisifs pour la situation dans la région ».
Ghali a indiqué, en outre, que le Conseil de sécurité « doit être conscient de la situation inédite et différente, mais aussi de son extrême gravité ». À ce propos, le secrétaire général du Front Polisario a indiqué que l’approche adoptée précédemment par le Conseil était fondée sur la gestion du conflit au lieu de sa résolution, une approche que le Maroc a exploitée pour dévier le processus de sa trajectoire initiale, en violant le cessez-le-feu, provoquant ainsi un retour à la case de départ ».
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