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Le Sahara occidental est un cas de décolonisation et d’occupation militaire illégale, ont plaidé les pétitionnaires, défenseurs du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui à la Quatrième Commission de l’ONU, déplorant l’absence de mécanismes de protection des citoyens sahraouis, en raison du refus du Maroc d’autoriser les observateurs à accéder aux territoires occupés.
Au cours de son intervention à la Commission chargée des questions de politiques spéciales et de la décolonisation, la représentante de l’Association américaine de juristes et du Groupe de soutien de New York pour l’indépendance du Sahara occidental, Vanessa Ramos, a affirmé que «le Sahara occidental est un cas de décolonisation et d’occupation militaire illégale, et que le peuple sahraoui jouit du droit inaliénable à l’autodétermination et à l’indépendance».
«L’arrêt du Tribunal de l’Union européenne du 29 septembre 2021 confirme la jurisprudence établie dans les arrêts de la Cour de justice de l’Union européenne du 21 décembre 2016 et du 27 février 2018», a-t-elle argué, rappelant qu’il stipule qu’aucun accord ne peut être appliqué au Sahara occidental sans le consentement libre et préalable du peuple sahraoui.
Réaffirmant que les violations des droits humains et l’exploitation des ressources naturelles du territoire à travers différents accords sont illégales, Mme Ramos a exhorté le Conseil de sécurité et le Conseil des droits de l’Homme à prendre des mesures pour mettre fin à cette situation.
Elle a demandé à la Commission de dépêcher une mission d’observation dans le «territoire occupé du Sahara occidental» avec des experts du Bureau des Nations unies pour les droits de l’Homme.
Déplorant l’arrestation de centaines de Sahraouis et de Marocains à la suite de la publication d’une vidéo sur la situation, Mohamed Hicham Radoui, d’American Peace Supporters Association, a dénoncé le blocus et l’oppression exercés par le régime marocain dans le territoire sahraoui. «Il faut agir et éviter qu’une catastrophe ne se produise», a exhorté l’intervenant, déplorant «l’absence de mécanismes de protection des citoyens sahraouis en raison du refus du Maroc d’autoriser les observateurs. Ce conflit doit être réglé conformément au droit international», a-t-il ajouté.
Pour le président de l’organisation «WE International», David Lippiatt, «l’oppression du Maroc au cours des 40 dernières années justifierait un renvoi à la Cour pénale internationale, en vertu de l’article 13 (b) du Statut de Rome, pour «les crimes contre l’humanité commis sur le territoire du Sahara occidental», soulignant le réel besoin pour la Minurso de disposer d’un volet «droits de l’Homme» dans son mandat, comme d’autres missions.
Par ailleurs, le représentant Mohamed Ali Arkoukou, de Sahrawi Association in USA, s’est attardé sur la question des élections au Sahara occidental, les considérant comme illégales. soutenant que «les élus étaient souvent des collaborateurs du régime marocain». Il a, en outre, précisé que «ceux qui ont participé aux élections sont des colons marocains qui sont présents depuis 1975, attirés par l’argent».
Au total, 66 pétitionnaires se sont déplacés à New York pour participer au débat général sur les points relatifs à la décolonisation et s’exprimer au sujet de la question du Sahara occidental. (APS)
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L’APLS mène de nouvelles attaques contre les forces d’occupation
Les unités de l’Armée populaire de libération sahraouie (APLS) ont mené mardi de nouvelles attaques contre des positions des forces d’occupation marocaines dans les secteurs d’Aousserd, Farsia et Mahbès, a indiqué un communiqué du ministère sahraoui de la Défense. «Les unités de l’Armée sahraouie ont bombardé intensivement des positions et retranchements des forces d’occupation marocaines dans les zones de Kalb Enos (secteur d’Aousserd) et de Benamira (secteur de Farsia)».
Les bombardements menés par les unités de l’APLS ont également «ciblé la zone d’Akouira Ould Blal, dans le secteur de Mahbès». Les attaques de l’APLS se poursuivent contre les forces d’occupation qui subissent de lourdes pertes humaines et matérielles le long du mur de la honte, et ce, depuis la violation par le Maroc, le 13 novembre 2020, de l’accord de cessez-le-feu signé en 1991 entre les deux parties (Maroc et Front Polisario).
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