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Serait-il opportun de rappeler à ces mercenaires qui, de l’autre côté de la rive et de la frontière ouest, s’emploient vainement à porter atteinte au pays ? Certainement, quitte à le clamer en boucle et à tue-tête. Et leur rappeler une autre évidence, celle du renouveau institutionnel qui se poursuit avec vigueur et détermination. Celui aussi d’une Algérie plus que jamais résolue à défendre vaille que vaille ses intérêts quels que soient les moyens employés, et Dieu sait qu’en la matière, le choix ne se pose pas. Il ne s’est jamais posé d’ailleurs.
Cet éclat de force est, aujourd’hui, exprimé sur la scène internationale, avec le retour tant espéré d’une diplomatie engagée et pragmatique, savamment conduite, sous l’égide du président de la République, par Ramtane Lamamra, ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger. Depuis quelques semaines, celui-ci est sur tous les fronts, occupant les devants et parcourant tous les dossiers dans lesquels l’Algérie est de près ou de loin concernée, en tête, d’un côté, les attaques maroco-sioniste, de l’autre la cabale haineuse menée par le locataire de l’Elysée himself.
Sur ce, Lamamra ne s’est pas borné à ressasser des formules protocolaires. Sur un ton ferme il a exhorté ces parties hostiles à revoir leur copie, sous peine d’une riposte que certains d’eux ont aussitôt accusé, sans piper mot de surcroît. Tout au long de ses pérégrinations, Lamamra s’est évertué à remettre à l’heure les pendules d’une diplomatie que l’ancien régime a réduite à sa plus simple expression.
Respect de la souveraineté nationale et de la légalité internationale, règlement des crises par voie pacifique, diversification des partenaires avec un notable recentrage vers l’axe Berlin-Moscou-Pékin, qui irrite à la fois Français et Marocains et leurs alliés sionistes.
Pour nombre d’observateurs, le récent dérapage du président français s’explique par le redéploiement diplomatique et même économique de l’Algérie pas uniquement dans la région du Sahel où la présence française est rejetée, y compris par le voisin malien, mais plus encore, dans l’Afrique de l’Ouest, chasse gardée de la «Françafrique» menacée, il faut bien le dire, par l’ouverture de l’économie nationale aux marchés de ces pays.
Ce ne sont là que quelques exemples parmi tant d’autres qui dévoilent l’envergure de l’entreprise diplomatique enclenchée par l’Algérie que le ministre des Affaires étrangères a explicitée, samedi dernier, lors de la célébration de la Journée nationale de la diplomatie.
Amine Goutali