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Au Maroc et dans les déserts arabes, l’ex-favori à la présidentielle française est propriétaire de deux sociétés qui échappent à la fiscalité. Domiciliée dans des paradis fiscaux, ses entreprises bénéficient d’une énorme optimisation fiscale.
Au Maroc et dans les déserts arabes, l’ex-favori à la présidentielle française est propriétaire de deux sociétés qui échappent à la fiscalité. Domiciliée dans des paradis fiscaux, ses entreprises bénéficient d’une énorme optimisation fiscale. Et lui-même reconverti en super consultant et conférencier, il se fait notamment rémunérer par les chefs d’états, par des sociétés chinoises et russes. La situation a fait l’objet d’une gigantesque investigation journalistique
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La ‘’Parnasse International’’ au Maroc
La situation financière au cœur de laquelle se trouve l’ancien patron du FMI, Dominique Strauss-Kahn a fait l’objet d’une enquête minutieuse menée par environ 600 journalistes ; ces dernier réunis au sein du consortium international des journalistes d’investigation. L’enquête s’est basée sur à peu près 11,9 millions de documents obtenus à partir des 14 sociétés de services financiers de DSK. On découvre alors plus de 29 000 entreprises offshores parmi lesquelles certaines servent à des fins d’évasion fiscale.
Les médias français dont Le Monde, France Inter et l’émission « Cash Investigation » impliqués intégralement dans l’enquête, ont pu analyser ces innombrables documents. Ils se sont particulièrement intéressés aux éléments comptables de la société Parnasse International, une propriété de l’ancien ministre français.
Il en ressort que la société est implantée dans une zone franche sur le territoire marocain, la Casablanca Finance City. Ce qui a permis à DSK d’être totalement exempté d’impôts sur les sociétés durant cinq ans et d’un plafonnement à 8,75 % par la suite, à en croire les commentaires de « Cash investigation ».
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Par ailleurs, d’autres documents ont révélé que celui qui avait officié en tant que Directeur du Fond Monétaire International a intervenu comme consultant auprès de nombreux Etats dont le Maroc. Une position qui lui a permis en 2012-2013 de peaufiner le cadre juridique de la CFC
La Parnasse Global Limited, l’autre branche opérationnelle aux Emirats arabes unis
En réplique aux faits qui ont été dévoilés sur ses sociétés offshore, DSK a réagi à travers un post sur tweeter. « Quand la méchanceté devient mensonge. Vos équipes de professionnels auraient pu vérifier que je suis résident fiscal marocain depuis 2013 et que j’y paie mes impôts à hauteur de 23,8 % de mes bénéfices, soit 812 000 euros pour les années 2018, 2019 et 2020 », a-t-il écrit. Mais en répondant à l’invitation de l’AFP, son avocat Jean Veil s’est réservé le droit d’émettre des commentaires.
En effet, toujours dans le cadre de la même enquête « Pandora Papers », les investigateurs révèlent également la création en 2018 de Parnasse Global Limited, une autre société appartenant à DSK. Dans ce pays, il n’existe pas un registre public des entreprises. Un facteur d’opacité qui favorise l’évasion fiscale et qui permet à DSK de ne payer aucun impôt.
Ces deux sociétés sont les lieux d’accueil des honoraires de Dominique Strauss-Kahn pour les conférences qu’il donne dans le monde ainsi que ses conseils aux entreprises et aux dirigeants. Les documents explorés ont notamment permis aux enquêteurs que DSK a assisté le Président congolais Denis Sassou-N’guesso pour peser en vue de plaider la cause du pays qui fait partie de l’un des plus endettés auprès du FMI
Manon Lacroix
Plasma review, 06/10/2021
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