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Symbole de l’Algérie nouvelle : Ces jeunes qui réussissent
Ah, si jeunesse savait et si vieillesse pouvait ! Mais on dirait qu’aujourd’hui cet adage serait entrain de contredire la réalité d’aujourd’hui. Car cette jeunesse que l’on croit immature, pressée d’arriver, ne croyant qu’au ici et maintenant a prouvé chez nous que non seulement elle sait, mais elle comprend, est an avance même sur son temps, à l’ère de l’internet et des nouvelles technologies. la course vers le savoir, ça les connait les jeunes. Toute catégorie de la société confondue. Avec ou sans diplôme, les jeunes savent discerner le bon du mauvais et vont titiller des horizons nouveaux pour être au diapason des attentes que le pays met en eux, attend d’eux et mise sur eux. De ces 78% qu’ils représentent en Algérie, en cette tranche d’âge de moins de trente ans, il ya de quoi compter sur une énergie, une force et un avenir à construire avec eux. Cette jeunesse mal comprise, mal écoutée.
Désorientée et mal prise en charge ou pas du tout, ces laisser pour compte réagissent et se font entendre. Leur voix porte en bravant la mer vers l’inconnu, en occupant la rue, en usant de violence, en recourant à l’interdit pour quémander une place au sein de la société et contribuer à l’édification du pays qu’ils disent ne pas avoir d’autre de rechange…
Et voilà que le vent souffle du côté de cette jeunesse avec laquelle l’Etat veut désormais composer à part entière. Un rajeunissement aux commandes du gouvernement, des projets d’envergure de la relance économique impartie aux jeunes, travers les startups et autres…
Tout un programme en direction des jeunes ciblés par une nouvelle feuille de route gouvernementale pour promouvoir cette frange de la population invitée à investir le terrain de la politique, de l’économie, de la formation, de l’éducation. Une ambition qui vaut son pesant de développement citoyen et social dans une Algérie qui a besoin de cette force vive capable de relever tous les défis.
Ce patriote
La jeunesse constitue une large base de la pyramide démographique de l’Algérie et représente, de par l’histoire et son présent, sa force de frappe. Aussi loin qu’on puisse remonter dans notre passé pluriséculaire, son rôle, en temps de paix ou de guerre, a été déterminant. Héros face à l’ennemi et bâtisseurs de la patrie, les jeunes ont cette faculté collective à corriger le cours de l’histoire. Leur engagement libérateur lors de la glorieuse révolution et leur formidable sursaut pacifique un certain 22 février 2019 pour pousser l’ancien régime à l’abdication illustrent l’incommensurable énergie qu’ils opposent aux forces obscures et de l’inertie.
Mésestimer la force de cette jeunesse, c’est douter indirectement du rôle de l’Algérie dans son environnement et de son potentiel. Une absurdité que nombre d’observateurs hurluberlus tentent désespérément d’en faire une farfelue évidence. La jeunesse algérienne, c’est un quart de million de diplômés universitaires par an, ce sont des dizaines de milliers formés dans les CFPA, ce sont les médecins et les paramédicaux qui affrontent au péril de leur vie le satané coronavirus, ce sont les porteurs de projet et chefs d’entreprise qui s’échinent à renforcer le tissu économique national, ce sont ces policiers et des gendarmes qui veillent à la quiétude du citoyen, ce pompier affrontant les flammes et sauvant des vies qu’on croyait perdues, ce sont ces milliers de maillons du mouvement associatif qui relèvent le défi et donne toute sa quintessence au mot solidarité, mais surtout ce militaire mobilisé chaque seconde pour protéger l’intégrité de notre immense territoire dans un contexte géostratégique régional des plus hostiles.
Aussi, ce jeune, c’est cet ambitieux réaliste qui veut se frayer une place dans la société et construire son avenir en ayant la garantie de réussir. Les success stories de jeunes algériens à l’échelle nationale ou plantaire ne se comptent pas sur les doigts de cent mains, tant les exemples sont nombreux. Faire abstraction de ce fort potentiel, comme c’était le cas auparavant, c’est condamner le pays à l’échec.
JEUNESSE :Le flambeau
Le président de la République mise sur la jeunesse en tant que puissant moteur de changement. Depuis son investiture, il priorise cette frange majoritaire de la société en tentant de la remettre sur scène et en s’assurant à travers son programme politique qu’aucun jeune n’en sera marginalisé. Le chef de l’Etat agit judicieusement pour former une génération mieux préparée pour l’avenir. Il lui offre sans réserve l’égalité des chances et de nombreuses opportunités afin qu’elle réalise le rêve de bâtir une Algérie prospère et meilleure. Le Président n’a eu de cesse lors de ses réunions gouvernementales ou dans le cadre de ses sorties médiatiques d’insister sur l’importance de rétablir la place des jeunes en leur donnant la possibilité de devenir leaders et de libérer tout leur potentiel. En fait, il a compris que tous les espoirs reposent sur les jeunes. D’où sa volonté d’en faire une force majeure de développement.
Tebboune, qui qualifie la jeunesse algérienne «d’élément salvateur», a joint le geste à la parole en chargeant le gouvernement de prendre toutes les dispositions nécessaires pour réussir la mise en place du Conseil supérieur de la jeunesse, instance désormais constitutionnalisée. Cette nouvelle structure devant étre installée incessamment, selon certaines sources, devrait s’ériger en espace fertile et crédible de représentation des jeunes. Elle se doit de renforcer leurs capacités en leur permettant d’accéder aux responsabilités publiques dans le cadre d’une démocratie infaillible. Le chef de l’Etat a précisé, lors d’un Conseil des ministres organisé à cet effet, que ce Conseil doit être un véritable «parlement des jeunes». Mieux encore, un catalyseur de la formation politique, spécialement les étudiants. Objectif : participer à la prise de décisions et contribuer efficacement à l’édification d’une Algérie qui a besoin de tous ses enfants, sans distinction aucune.
Ces jeunes confrontés par le passé à des privations et à des discriminations devraient recevoir ainsi le flambeau et poursuivre le processus de changement. Cela va de soi, car c’est à eux que revient le mérite d’avoir révolutionné l’Algérie à travers un hirak béni mené avec bravoure par une jeunesse épris de liberté, de justice et de démocratie. Celle-ci représente aujourd’hui le maillon fort en matière de ressources humaines. Elle doit ainsi s’impliquer dans la vie politique, notamment dans les programmes qui lui sont dédiés.
IMPLICATION
Les ambitions présidentielles ne sont pas restées lettre morte. Le plan d’action du gouvernement adopté dernièrement par les deux Chambres du Parlement en est la preuve. Cette nouvelle feuille de route gouvernementale prévoit carrément la mise en œuvre d’un plan national de promotion de la jeunesse. Cette jeunesse, qu’il considère comme la force vive de la nation, constitue l’une des grandes priorités du programme du président de la République qui tend à en faire un véritable partenaire et un acteur à part entière dans le processus dynamique d’édification de la nouvelle Algérie escomptée.
Ce plan d’action veille à la promotion de la jeunesse et son implication dans le processus de développement national. Ce qui sera consacré dans le cadre du plan national jeunesse 2020-2024 élaboré dans ce sillage en tant que politique publique unifiée et cohérente consacrée à la jeunesse à la faveur d’une approche multisectorielle et partenariale. A ce titre, le gouvernement œuvrera à réduire les écarts induits par les différents dispositifs institutionnels, unifier et optimiser les efforts en faveur de la jeunesse dans les domaines de la citoyenneté, de l’engagement et de la participation des jeunes à la vie publique et politique, de l’éducation, de la formation et du renforcement des capacités des jeunes, de l’emploi, de l’entrepreneuriat et l’innovation ainsi que dans celui de l’accès aux technologies, à la culture, au sport et aux loisirs.
Le plan d’action de l’Exécutif évoque aussi le Conseil supérieur de la jeunesse en tant qu’un espace privilégié pour la participation effective des jeunes à la vie politique et socioéconomique du pays qui s’érigera en porte-voix de la jeunesse algérienne et en interlocuteur incontournable des pouvoirs publics dans la mise en œuvre et l’évaluation des politiques et des dispositifs publics relatifs à la jeunesse.
Horizons, 02/10/2021
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