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Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra a réaffirmé, depuis la tribune de l’assemblée générale de l’ONU, volonté de l’Algérie de poursuivre ses efforts en faveur de la paix et de la stabilité en Afrique, tout en réaffirmant son soutien à la lutte des peuples palestinien et sahraoui pour leur indépendance et leur liberté.
Il a également souligné que « l’Algérie est prête à poursuivre ses efforts et son soutien aux frères libyens et à partager avec eux son expérience en matière de réconciliation nationale, conformément à l’engagement exprimé par le président de la République Abdelmadjid Tebboune ».
« L’approche algérienne de règlement des différends et des conflits s’est matérialisée en Libye, en apportant son soutien au processus de dialogue national entre les frères libyens, sous les auspices de l’ONU, en redynamisant le mécanisme des pays voisins de la Libye, dont la dernière réunion ministérielle s’est tenue à Alger avec pour objectif de contribuer à la stabilité souhaitée dans ce pays, à travers le processus de paix et la tenue des élections générales, conformément à la feuille de route émanant du processus de dialogue politique libyen », a-t-il ajouté.
Concernant le Mali, Ramtane Lamamra a exprimé la détermination de l’Algérie à poursuivre son rôle à la tête du Comité de l’accord de paix et de réconciliation issu du processus d’Alger, tout en se félicitant des progrès enregistrés dans ce cadre.
Il a renouvelé l’attachement de l’Algérie à « travailler de concert avec les frères maliens pour concrétiser les objectifs et principes de l’accord d’Alger et attend avec intérêt la tenue des élections présidentielles et la réalisation des objectifs de la période de transition ».
Il a attiré l’attention sur le fait que « la situation dans ces deux pays (Libye et Mali) affecte directement la situation d’instabilité que connait la région Sahélo-saharienne en raison de l’aggravation de la menace terroriste et des autres menaces connexes ».
« Face à cette situation, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, en sa qualité de coordonnateur de la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent en Afrique, a présenté des propositions pratiques à la présidence de l’Union africaine visant à redynamiser les institutions et renforcer les mécanismes de l’Union africaine de lutte contre ce phénomène transfrontalier et dangereux », a-t-il poursuivi.
Par ailleurs, le MA algérien a réaffirmé le soutien de l’Algérie au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination. « Avec la même détermination, l’Algérie réaffirme son soutien au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et appelle l’ONU à assumer ses responsabilités juridiques envers le peuple sahraoui et à garantir ses droits inaliénables », a-t-il affirmé.
« L’organisation d’un référendum libre et équitable pour permettre à ce vaillant peuple de déterminer son destin et décider son avenir politique, ne peut demeurer à jamais l’otage de l’intransigeance d’un État occupant qui a failli à plusieurs reprises à ses obligations internationales, en particulier celles découlant du Plan de règlement élaboré par l’Organisation des Nations unies en partenariat avec l’Organisation de l’unité africaine de toutes les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale », a-t-il rappelé. Sur un autre plan, il a exprimé la profonde préoccupation » de l’Algérie « face à l’absence de perspectives d’une solution juste et définitive de la question palestinienne ». L’Algérie, a-t-il dit, condamne « la persistance des pratiques répressives de l’occupation israélienne contre le peuple palestinien et son déni total du processus de paix et des résolutions pertinentes des Nations unies et de la légalité internationale ».
Il a réitéré l’engagement de l’Algérie en faveur de l’initiative arabe de paix visant à consacrer la solution à deux États et à libérer tous les territoires arabes occupés, y compris le Golan syrien.
« Dans la continuité de son œuvre de paix, l’Algérie poursuit ses efforts visant à mettre fin aux différends et promouvoir les partenariats stratégiques entre l’Union africaine et le monde arabe, tout en préservant l’unité africaine et en écartant tout facteur susceptible de la perturber ou de l’affecter négativement », a souligné le chef de la diplomatie algérienne.
M. Bendib
LE MAE SUR LA RÉFORME DU CONSEIL DE SÉCURITÉ DE L’ONU
« Elle doit garantir une représentation géographique équitable »
Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra a appelé à une réforme du Conseil de sécurité de l’ONU afin de garantir plus de transparence et une représentation géographique équitable pour mettre fin à l’injustice historique que subit le Continent africain. « Nous sommes appelés à œuvrer en vue de faire aboutir le processus de réforme globale de l’Organisation des Nations unies (…), en mettant l’accent sur la revitalisation du rôle central de l’Assemblée générale et la réforme du Conseil de sécurité de manière à garantir plus de transparence et une représentation géographique équitable mettant fin à l’injustice historique que subit le Continent africain », a déclaré M. Lamamra devant l’Assemblée générale de l’ONU. Le chef de la diplomatie algérienne a évoqué dans son discours devant l’ONU les conditions dans lesquelles se tient cette session de l’AG de l’ONU au moment où le monde fait face à de nombreux défis qui ont jeté leur ombre sur tous les aspects de la vie humaine.
« La pandémie de la Covid-19, en raison de sa propagation rapide et de sa fatalité, transcendant toutes les frontières géographiques s
ans distinction entre pays riches et pays pauvres, se trouve en tête de ces défis existentiels », a-t-il fait remarquer, relevant que cette pandémie offrait également « une opportunité historique de réparer les erreurs du passé et tirer les leçons pour avancer fermement dans la construction d’un avenir prospère pour toute l’Humanité ». « Cette situation confirme plus que jamais la nécessité urgente de renforcer la coopération et la solidarité internationales, d’activer plus efficacement les mécanismes d’action multilatéraux pour faire face conjointement à cette pandémie et mettre en place les bases d’un nouvel ordre mondial post-Covid-19, répondant aux normes d’équité et permettant d’assurer une participation égale de toutes les nations sans la moindre discrimination », a-t-il ajouté.
ans distinction entre pays riches et pays pauvres, se trouve en tête de ces défis existentiels », a-t-il fait remarquer, relevant que cette pandémie offrait également « une opportunité historique de réparer les erreurs du passé et tirer les leçons pour avancer fermement dans la construction d’un avenir prospère pour toute l’Humanité ». « Cette situation confirme plus que jamais la nécessité urgente de renforcer la coopération et la solidarité internationales, d’activer plus efficacement les mécanismes d’action multilatéraux pour faire face conjointement à cette pandémie et mettre en place les bases d’un nouvel ordre mondial post-Covid-19, répondant aux normes d’équité et permettant d’assurer une participation égale de toutes les nations sans la moindre discrimination », a-t-il ajouté.
Selon le MAE algérien , le thème de cette session « Miser sur l’espoir pour renforcer la résilience afin de se relever du Covid-19, reconstruire durablement, répondre aux besoins de la planète, respecter les droits de l’homme et revitaliser l’Organisation des Nations unies », traduit les principaux éléments pour le renforcement des perspectives de l’action multilatérale qui demeure la seule voie pour surmonter cette phase décisive dans l’histoire de l’Humanité.
« Le contexte extraordinaire et dangereux que vit la communauté internationale aujourd’hui à l’aune de la pandémie de la Covid-19 ne doit pas nous faire oublier les crises politiques et sécuritaires, les foyers de tension ainsi que les défis de développement auxquels font face de nombreuses régions du monde, en particulier au Moyen-Orient et en Afrique », a-t-il indiqué.
Il appelé a cet égard à une réforme du Conseil de sécurité de l’ONU afin de garantir plus de transparence et une représentation géographique équitable.
« Nous sommes appelés à œuvrer en vue de faire aboutir le processus de réforme globale de l’Organisation des Nations unies (…), en mettant l’accent sur la revitalisation du rôle central de l’Assemblée générale et la réforme du Conseil de sécurité de manière à garantir plus de transparence et une représentation géographique équitable mettant fin à l’injustice historique que subit le Continent africain », a-t-il dit .
M. B.
Le Courrier d’Algérie, 29/09/2021
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