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Rabat, 29 sept. (EFE) .- Le Maroc voit « beaucoup de politique et peu d’arguments » dans la décision de la Cour de l’UE annulant les accords de pêche et agraires pour englober le Sahara Occidental, qui seront, espère-t-il, contestés et rectifiés avec le l’aide des institutions européennes, qu’ils demandent pour défendre leur légalité.
Des sources du ministère marocain des Affaires étrangères ont donné à Efe leur point de vue sur l’arrêt du Tribunal de l’Union européenne (TGUE) connu ce mercredi, dans lequel elle considère que les accords ne peuvent être valables sans le consentement des Sahraouis et donne légitimité au Front Polisario en tant qu’entité légale représentative de ce peuple.
Les sources estiment que le tribunal a statué « sur des considérations plutôt politiques qui n’ont rien à voir avec les accords et leur contenu ».
Ils critiquent le fait que le tribunal de détermination de la peine soit composé pratiquement des mêmes juges qui ont formé celui qui en 2015 a annulé les accords dans un premier temps. « Malheureusement, ils prouvent la même méconnaissance en la matière », indiquent-ils à ce propos.
Cette année-là, le TGUE avait déjà annulé les accords affirmant que le Maroc ne pouvait pas les signer englobant le territoire du Sahara, en litige entre le Maroc et le Front Polisario, mais le Conseil européen a ensuite réussi à sauver cette annulation grâce à un vide juridique, en demandant l’accord du Associations sahraouies présentes sur le territoire contrôlé par le Maroc.
Désormais, le tribunal insiste sur le fait que le pays maghrébin ne peut pas signer d’accords qui incluent le Sahara sans le consentement de ses habitants et estime que le processus de consultation n’a pas été fait correctement, mais ne précise pas, soulignent les sources, « comment doit-on procéder à la consultation ». ou si vous deviez aller au Polisario pour cela.
« Il y a beaucoup de politique et peu d’arguments juridiques », affirment des sources du ministère des Affaires étrangères, qui trouvent même des « contradictions », « des ambiguïtés et des incohérences » dans la manière dont le tribunal accorde la personnalité juridique au Front Polisario.
« Nous ne sommes pas surpris de cela, ce n’est pas la première fois, nous avons déjà vu cela auparavant de la même manière, c’est plutôt une guerre politique avec un déguisement juridique », expliquent-ils en référence au différend sur le Sahara avec » L’Algérie. et le Polisario ».
Cependant, ils espèrent que les accords iront de l’avant et qu’il s’agit d’un « aspect temporaire et temporaire »: « Nous pensons que cette décision sera rectifiée, comme cela s’est produit auparavant. »
Le Maroc rappelle que le Conseil européen a pris position contre les moyens du Polisario qui ont conduit à l’annulation des accords et que l’UE, dit-il, agit « en bloc contre les adversaires du partenariat » avec le pays du Maghreb.
« La position de l’UE a été exprimée avec force, sans aucune ambiguïté, par le Conseil, qui s’est défendu devant la justice en disant que le Polisario n’a pas de personnalité juridique », soulignent-ils.
Ils espèrent que la décision d’aujourd’hui sera prochainement contestée par les institutions européennes ou les associations d’exportateurs et appellent l’UE à défendre la légalité des accords et à « protéger cette association commune que nous avons construite depuis des décennies ».
Les sources font appel au communiqué conjoint entre l’UE et le Maroc publié peu de temps après que la décision a été connue, assurant que des mesures seront prises pour garantir les relations commerciales entre les deux.
« La continuité des accords et des opérations commerciales est garantie, il n’y a pas de perturbation, ils ont été conclus hier, ils sont faits aujourd’hui et ils le seront demain », précisent-ils pour souligner que le tribunal « ne conteste pas la légalité des les accords. »
Le Maroc, selon des sources, compte sur les institutions européennes et les pays de l’UE pour résoudre cette pierre d’achoppement dans les accords.
« Nous savons qu’ils sont aussi jaloux de cette association que nous, c’est quelque chose que tous les pays membres construisent ensemble et je crois qu’ils seront tous du même côté, nous allons construire un bloc pour arrêter cette politique harcèlement des adversaires. » EFE