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Désormais. La lutte contre la corruption qui a gangréné les institutions depuis des décennies, s’inscrit parmi les priorités du gouvernement. Ce mal impardonnable, concerne tous les acteurs du développement en plaçant l’intérêt du pays et des entreprises au-dessus de tous les clans et appartenance partisanes.
« Quiconque détient des informations dans ce sens est invité à s’adresser aux organes de presse », a indiqué samedi, le président de la république, Abdelmadjid Tebboune, lors de son intervention à la rencontre gouvernement wali.
Cela suppose que la saisine de la justice peut se déclencher à travers un article de presse qui fera objet de poursuite judiciaire. On peut dire que la lutte contre la corruption est une affaire de valeurs, d’honnêtetés qui concernent tous ceux qui détiennent des informations vérifiés et documentés et avec document à l’appui. Cette déclaration de faits, suffira-t-elle à elle seule sans permettre aux médias de faire leur travail d’investigation ?
Aux journalistes qui détiennent des vérités vérifiées pour faire des enquêtes pour dénoncer la corruption sans être poursuivis et jugés pour un travail complet. Cette situation nous rappelle forcément un des anciens haut responsables de Sonatrach qui a reproché aux journalistes d’être à l’origine et la cause de tout ce qui s’est passé à Sonatrach, avant qu’il soit scotché : «Voulez-vous à travers ce que vous dites que les journalistes gardent le silence et vous laissent faire ce que vous voulez de l’entreprises ? », l’avons-nous interrogé avant qu’il prennent la fuite et éviter d’autres bêtises.
La lutte contre la corruption, sera accompagnée par la consolidation d’un arsenal juridique de lutte contre la corruption et un engagement pour la protection des responsables intègres. « L’entreprise sera confortée par un dispositif juridique spécial », a ajouté le président Tebboune. Que demande le peuple.
A.C
Algérie62, 25/09/2021