Point de presse quotidien de l’ONU: 23/09/2021

Climat, Afghanistan, Yémen, COVAX, John Ruggie, Sahara Occidental, Maroc, Algérie,

Ce qui suit est une transcription quasi textuelle de l’exposé de midi d’aujourd’hui par Stéphane Dujarric, porte-parole du Secrétaire général.

** Sommet des systèmes alimentaires

Ce matin, à l’ouverture du Sommet des Nations Unies sur les systèmes alimentaires, le Secrétaire général a souligné que nous devons construire un monde où des aliments sains et nutritifs sont disponibles et abordables pour tous, partout. Il a noté que la pandémie de COVID-19 a plongé des millions de personnes dans l’extrême pauvreté et a fait planer le spectre de la famine dans un nombre croissant de pays. En même temps, a-t-il ajouté, nous menons une guerre contre la nature et récoltons la moisson amère de récoltes en ruine, de revenus en baisse et de systèmes alimentaires défaillants. Le Secrétaire général a souligné que les systèmes alimentaires peuvent et doivent jouer un rôle de premier plan pour relever tous les défis [pour réaliser] les objectifs de développement durable. Ces remarques ont été partagées avec vous.

A 12h30, Amina Mohammed, la Vice-Secrétaire générale, sera ici pour vous informer sur le Sommet des systèmes alimentaires. Elle sera virtuellement rejointe par Tom Vilsack, le secrétaire américain à l’Agriculture ; Ibrahim Mayaki, directeur général du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique de l’Agence de développement de l’Union africaine ; et Ville Skinnari, Ministre de la coopération au développement et du commerce extérieur de la Finlande.

** Climat

Ce matin, le Secrétaire général a également pris la parole lors d’une première réunion du Conseil de sécurité intitulée « Débat public de haut niveau sur le maintien de la paix et de la sécurité internationales : climat et sécurité ». Il a déclaré que notre fenêtre d’opportunité pour prévenir les pires impacts climatiques se referme rapidement et qu’une action climatique beaucoup plus audacieuse est nécessaire avant la COP26 (vingt-sixième session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques) pour maintenir paix et sécurité.

Le Secrétaire général a déclaré que l’adaptation au climat et la consolidation de la paix peuvent et doivent se renforcer mutuellement et que le dialogue pour mieux partager et gérer les ressources est essentiel pour atteindre nos objectifs climatiques et garantir que les gens ont accès à des moyens de subsistance durables. Il a également déclaré que nous développons de nouvelles solutions en tant qu’Organisation pour réduire notre empreinte carbone et transférer l’approvisionnement énergétique aux producteurs d’énergie renouvelable, dans le but de soutenir les capacités d’énergie renouvelable dans toutes nos missions de maintien de la paix. Ses propos sont en ligne.

** Afghanistan

Passons à l’Afghanistan : nos collègues là-bas nous disent que les opérations humanitaires continuent à travers l’Afghanistan. Le Service aérien humanitaire de l’ONU opère des vols, presque quotidiennement, vers différentes provinces, y compris vers Kaboul. Les mouvements routiers transnationaux des Nations Unies ont été rétablis pour la première fois depuis plusieurs années. Avant la saison des semis de blé d’hiver de septembre-octobre, l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) achète plus de 8 500 tonnes métriques de semences de blé pour aider plus de 170 000 familles vulnérables. Pour sa part, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) soutient la construction de chaussées et d’autres infrastructures d’atténuation des risques de catastrophe dans la province de Nangarhar.

L’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) améliore l’accès à ses services de base pour les communautés touchées par les conflits et les déplacements, notamment la construction de routes dans la province de Khost pour améliorer l’accès aux services, aux marchés et à l’emploi. Le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) soutient également un hôpital de la province d’Herat avec des fournitures de santé reproductive d’urgence couvrant le traitement d’environ 1 500 cas médicaux et chirurgicaux.

De leur côté, nos amis du [Programme alimentaire mondial] ont prévenu qu’une enquête menée par l’Agence montrait que seulement 5 % des ménages en Afghanistan ont suffisamment à manger chaque jour. Le PAM a déclaré que les pertes d’emplois, le manque d’argent et la flambée des prix des denrées alimentaires créent une nouvelle classe de personnes affamées en Afghanistan.

Le 13 septembre, c’était la semaine dernière, vous vous en souviendrez — il y a deux semaines — les donateurs ont promis plus de 1,2 milliard de dollars pour l’aide humanitaire et au développement à l’Afghanistan. À ce jour, plus de 121 millions de dollars, soit 20 % des 606 millions de dollars requis jusqu’à la fin de l’année, ont été reçus. Nous exhortons les donateurs à verser les promesses de dons le plus rapidement possible. Nous ne pouvons travailler qu’avec de l’argent. Nous ne pouvons pas travailler avec des promesses. C’est important pour que nous puissions continuer à obtenir une aide vitale, notamment de la nourriture, des médicaments, des soins de santé et une protection pour les Afghans qui en ont le plus besoin.

** Yémen

S’agissant du Yémen, nos confrères affirment que la crise humanitaire dans le pays continue de s’aggraver. Les combats dans diverses régions du pays – y compris à Shabwa et à Ma’rib – augmentent les déplacements et les pertes civiles. Une troisième vague de COVID-19 menace de faire exploser le système de santé du pays. Et la monnaie yéménite est à un niveau record, anéantissant les revenus des gens et poussant les prix des denrées alimentaires hors de leur portée.

Le plan de réponse humanitaire au Yémen étant financé à un peu plus de 50 %, les agences d’aide préviennent que les programmes vitaux essentiels, notamment l’aide alimentaire, l’approvisionnement en eau et l’assainissement, seront considérablement réduits sans financement supplémentaire. Hier, la Suède, la Suisse et l’Union européenne ont co-organisé un événement parallèle de haut niveau sur la crise humanitaire au Yémen. L’événement d’hier a représenté une forte démonstration de solidarité avec le peuple yéménite.

** COVAX

J’ai une mise à jour COVAX pour vous d’Amérique latine et des Caraïbes. Nos équipes des Nations Unies là-bas, dans cette région, nous disent qu’elles continuent de soutenir les autorités de la région pour faire face aux multiples impacts de la pandémie de COVID-19. Ils soutiennent également les campagnes de vaccination. Des centaines de milliers de doses de vaccins soutenus par COVAX sont arrivées récemment en Argentine, en Bolivie et au Honduras.

** John Ruggie

Et enfin, j’ai juste une déclaration à lire sur le décès d’un ancien collègue à nous, John Ruggie. Nous avons été profondément attristés par le décès, le 16 septembre, de John Ruggie, ancien Sous-Secrétaire général des Nations Unies et proche conseiller des Secrétaires généraux. M. Ruggie était un universitaire de renom qui a apporté sa sagesse et sa vision à plusieurs initiatives marquantes des Nations Unies.

Il a joué un rôle clé dans l’élaboration des Objectifs du Millénaire pour le développement et a contribué au lancement du Pacte mondial des Nations Unies en 2000. Il a également été l’architecte des Principes directeurs des Nations Unies relatifs aux entreprises et aux droits de l’homme. Les « Principes Ruggie », comme ils sont devenus connus, ont depuis fait leur chemin dans de nombreuses lois nationales et ont contribué à façonner et à élever l’importance des droits de l’homme dans les entreprises.

Le Secrétaire général présente ses plus sincères condoléances à la famille de John, et il espère qu’ils seront réconfortés par l’immense impact qu’il a eu sur le monde. Je pense que ceux d’entre nous qui ont eu la chance d’avoir travaillé avec John pendant ces années sont profondément attristés par son décès, mais son héritage perdure. Madame?

** Questions et réponses

Question : J’aimerais savoir, Deborah Lyons, la RSSG (Représentante spéciale du Secrétaire général) en Afghanistan, travaille-t-elle toujours depuis le Kazakhstan ?

Porte – parole : Non, elle est à Kaboul, et elle est de retour à Kaboul depuis…

Question : Quand est-elle venue… est-elle revenue ?

Porte – parole : Elle est revenue, je pense, la semaine dernière.

Question : Parce que j’ai entendu dire qu’elle était la première à être dans l’avion de l’ONU et qu’elle… elle a laissé la population locale derrière elle ? Est-ce vrai?

Porte – parole : Elle n’est pas la première à l’être… elle ne l’a pas fait… d’accord. Revenons un peu en arrière. Mme Lyons était à Kaboul jusqu’à, si je me souviens bien, très tard en août, à l’une des périodes les plus difficiles. Elle avait une… il y avait une urgence familiale pour laquelle elle devait être là. Elle était au Kazakhstan. Il y avait aussi, comme je vous le rappelle, les deux représentants spéciaux adjoints étaient et sont restés à Kaboul tout le temps. Nous avons également essayé de faire pivoter certains de ces hauts dirigeants. Je… et comme je le répète encore une fois, il reste… il restera… plus de 100 membres du personnel international qui n’ont jamais quitté Kaboul, et notre personnel national est également là. Nous avons été très, très concentrés sur la sécurité du personnel national. À ce jour, cela a été un succès, et nous continuerons de le souligner. Benno ?

Question : [Inaudible]

Porte – parole : D’accord. Allons…

Question : Le président brésilien [Jair] Bolsonaro est en quarantaine au Brésil depuis au moins cinq jours, apparemment, et vous avez également déclaré que toute la délégation serait mise en quarantaine après au moins deux cas de COVID lors de leur visite à New York et ici au siège. Pouvez-vous me dire, est-ce maintenant… comment ça se passe ? Est-ce encore deux cas ? Y a-t-il plus de cas? Avez-vous découvert autre chose ?

Porte – parole : Nous n’avons pas… Je veux dire, je viens de parler au téléphone avec notre directeur médical. Il n’y a eu aucun nouveau cas signalé à part celui… notamment, celui que nous avons signalé au cours des dernières 24 heures. Aucun cas ne nous a donc été signalé. Donc, c’est… Je veux dire, je ne peux que me fier à ce qui est rapporté. Nous avons… comme nous l’avons dit, nous avons été en contact avec le… nous avons examiné toutes les expositions potentielles au personnel de l’ONU qui était présent dans la salle de l’AG. La recherche des contacts a été effectuée. Et juste pour être sûr que tout le monde a la même information, la personne en question n’a pas rencontré le Secrétaire général et ne faisait pas partie de l’accord bilatéral entre le Président brésilien et le Secrétaire général.

Question : Et juste un suivi et la demande de deux confirmations. S’agit-il encore de deux cas, à notre connaissance ? Et est-il exact que certaines parties de la délégation sont en quarantaine à New York, y compris le ministre de la Santé ?

Porte – parole : Sur votre deuxième partie, c’est vraiment à la Mission Brésilienne de parler d’elle-même. C’est ma compréhension, mais encore une fois, c’est… une compréhension n’est pas un fait. Vous devriez vérifier avec eux. Et je ne suis pas au courant de nouveaux cas. D’accord. Fathi ?

Question : Un suivi. Le Secrétaire général et ses hauts fonctionnaires qui dialoguent avec les chefs d’État et de gouvernement en visite sont-ils mis à l’épreuve au quotidien ?

Porte – parole : Non, je veux dire, pour…

Question : Pour le Secrétaire général.

Porte – parole : Le Secrétaire général est masqué tout le temps. Et des tests sont effectués lorsque les médecins militaires le jugent approprié. Stefano ?

Question : Est-ce… une suite à une question que j’ai posée la semaine dernière sur Haïti…

Porte – parole : Allumé ? Sur, je suis désolé?

Correspondant : Migrants ou réfugiés… Haïti.

Porte – parole : Ouais.

Question : Les Haïtiens, mig… avec, au Texas. Dans ce cas, le Secrétaire… comment le Secrétaire général appelle-t-il… les appelle ? Sont-ils… ces Haïtiens là-bas sont-ils des réfugiés ou des migrants ?

Porte – parole : Ecoutez, je vous renvoie à ce que le chef du HCR a dit sur la question. M. [Filippo] Grandi a été très clair en disant que le… il était préoccupé et choqué par les images qui ont été vues… qui ont été vues à la télévision et a ajouté que les expulsions massives actuellement en cours sans dépistage des besoins de protection sont incompatibles avec les normes internationales. normes et peut constituer un refoulement.

Correspondant : Alors… la traduction c’est : ce sont des réfugiés.

Porte – parole : La question de savoir si une personne est un migrant et… ou un réfugié dépend, évidemment, du processus de sélection et de ce que les gens prétendent. Ce que M. Grandi exprime ici, c’est sa profonde préoccupation face à ce qu’il voit et à ce qu’il entend se passe dans… en ce qui concerne les Haïtiens.

Question : Un suivi rapide. Je suis désolé, Stéphane. Je respecte beaucoup Filippo Grandi. Je pense qu’il fait un excellent travail, mais je pense que le Secrétaire général, quand il parle, a plus de poids, dans un sens, si le Secrétaire général dit quelque chose, le monde entendra plus que…

Porte – parole : Je suis pleinement conscient de ces différences de voix. M. Grandi parle au nom du système des Nations Unies sur les questions liées aux réfugiés et aux questions connexes. Le Secrétaire général n’a pas… bien sûr, aucun problème avec ce qu’il dit. Kaitlin, si c’est toi, ouais.

Question : Alors, l’ONU n’a-t-elle aucun rôle dans ce que HRW (Human Rights Watch), Amnesty [International], même l’envoyé américain en Haïti a qualifié d’inhumain et même de raciste ?

Porte – parole : Non, nous n’avons aucun rôle à la frontière sud des États-Unis, à ma connaissance. Non, non, je sais, alors laissez-moi passer en revue les différentes étapes. Nous sommes présents et avons été présents, y compris l’UNICEF (Fonds des Nations Unies pour l’enfance) et d’autres, à la frontière nord du Mexique, où nous avons vu au fil des années une grande accumulation de migrants qui se déplacent et d’autres qui ont besoin d’une aide humanitaire, et nous y sommes présents. À notre arrivée en Haïti, nous venons de nous enregistrer avec nos collègues là-bas et nous apportons une assistance à ces personnes qui reviennent. Lenka, puis Abdelhamid. Oui?

Question : Avons-nous le nombre de balayages de mardi par hasard ? Merci.

Porte – parole : C’est une très bonne question. Je ne les ai pas vus, mais mon formidable bureau, qui j’espère écoute ce briefing, m’enverra les chiffres.

Question : Ce serait bien d’avoir une comparaison avec 2019 et 2020.

Porte – parole : Ouais, c’est assez facile. Abdelhamid ?

Question : Merci Stéphane. La situation en Libye pourrait devenir incontrôlable après la démission du général Khalifa Haftar pour seulement trois mois de son poste militaire en vue de sa nomination à la présidence. Que s’est-il passé après que le parlement a suspendu la confiance dans le gouvernement d’unité nationale et le rejet par le gouvernement d’unité nationale de sa décision de censure ? Merci.

Porte – parole : Je pense que nous avons exprimé notre inquiétude face à certains des derniers développements dans ce pays. Il y a… il y a eu des accords conclus par un certain nombre de… il y a eu des accords conclus par un certain nombre de partis libyens, notamment en vue des élections qui auraient lieu fin décembre. Pour le bien du peuple libyen, il est très important que tous les dirigeants libyens œuvrent dans l’intérêt du peuple. Merci. Evelyn, et ensuite nous irons à Ibtisam.

Question : Oui. Merci Stéph. Y a-t-il une mise à jour sur la Tunisie maintenant que ses représentants sont ici et la semaine dernière, elle semble avoir perdu les derniers vestiges de la démocratie ?

Porte – parole : Écoutez, nous suivons évidemment de très près ce qui se passe en Tunisie. Nous encourageons, à nouveau, tous les acteurs politiques concernés à résoudre leurs problèmes par le biais d’un dialogue inclusif conforme aux valeurs démocratiques de la Tunisie. Nous nous engageons à continuer de soutenir les institutions démocratiques de la Tunisie, ainsi que sa réponse à la pandémie en cours. Ibtisam et puis…

Question : Sur la Libye, quelle est votre position en fait sur la déclaration du parlement de l’est… le parlement de l’est de la Libye qu’il retire son soutien au gouvernement ? Et puis, sur le Yémen et la réunion d’hier, vous avez dit que les pays ont montré leur solidarité avec le peuple libyen [sic], mais la question est de savoir si cela s’est traduit en promesses de dons ou en espèces… ?

Porte – parole : Ouais. Je n’ai pas le numéro mis à jour. Parfois, cela prend un peu de temps pour traiter l’argent qui est… annoncé et pour comprendre ce qui est nouveau, ce qui ne l’est pas. Alors, il y a… il y a, j’en suis sûr, des collègues de l’OCHA (Bureau de la Coordination des Affaires Humanitaires) avec des petites visières vertes qui parcourent les chiffres. Sur la Libye, je pense que vous avez peut-être vu… Je veux dire, il se passait beaucoup de choses, mais mardi, je pense que la Mission a publié un communiqué de presse dans lequel elle exprimait son inquiétude quant à la décision prise par la Chambre des représentants. et a demandé aux partis de suivre et de s’en tenir à ce calendrier électoral, qui a déjà été convenu et constitue une étape cruciale pour le retour de la Libye à la démocratie. Evelyne… désolé. D’accord. Jennifer. Jennifer ? D’accord.

Question : Comme vous le savez probablement, cela se produit alors qu’il y a eu de nombreuses critiques à ce sujet de la part de divers groupes de la société civile et, je pense, du propre rapporteur spécial de l’ONU sur les questions alimentaires. Le Secrétaire général est-il déçu ?

Porte – parole : Oui, je pense que c’est une excellente question. Si je pouvais… je le ferai… et si je faisais ça ? Je vous appellerai d’abord lorsque le Vice-Secrétaire général arrivera dans sept à huit minutes environ. Et en revenant à la remarque de Stefano, quand elle parle, c’est plus puissant que quand je parle, donc…. Qui a… oui, tout à l’arrière. Je ne peux pas te reconnaître avec le masque vert. Oh, on y va. D’accord. Maintenant, je… Mario, bon retour. Oui.

Question : Stéph, faisant suite à la lettre que vous avez reçue des autorités talibanes, avez-vous eu d’autres communications avec elles ou avec la Commission de vérification des pouvoirs pour organiser un éventuel voyage ?

Porte – parole : Non, donc, il n’y a pas eu de nouveaux développements sur ce front. Les lettres, comme nous l’avons dit, ont été envoyées au Comité de vérification des pouvoirs. Ils le reprendront chaque fois qu’ils sentiront qu’ils le feront. Carla. Je reviendrai vers toi.

Question : Merci. La semaine dernière, je vous ai interrogé sur notre collègue qui travaille pour La Prensa Latina.

Porte – parole : Ouais, je sais, ouais.

Question : Ouais. Avez-vous… y a-t-il d’autres progrès dans les relations avec le pays d’accueil ? Et quelle excuse donnent-ils ?

Porte – parole : Pas à ma connaissance. C’est une question… Je ne parle pas pour le pays d’accueil. Je parle au nom de l’institution qu’ils hébergent. David?

Question : Merci. Lors de la réunion du P5 avec le Secrétaire général, il a appelé le P5 à coordonner et à atténuer la crise humanitaire émergente et à empêcher un effondrement économique, selon le Département d’État. Quel genre de mesures, quel genre d’idées avait-il pour faire ça ? A-t-il appelé les pays spécifiquement à atténuer un effondrement économique en faisant des choses spécifiques ?

Porte – parole : Eh bien, je pense qu’une partie de cela consiste à s’assurer que l’argent peut entrer dans l’économie afghane, arriver à ceux qui en ont besoin, d’accord, arriver à… nous donner aux Nations Unies les ressources pour acheter de l’aide humanitaire, pour distribuer de l’aide humanitaire . Je pense, comme il l’a dit à plusieurs reprises, qu’un effondrement économique de l’Afghanistan aurait un impact catastrophique, évidemment, sur le peuple afghan, mais sur la stabilité du pays et de la région dans son ensemble. Benno, puis nous retournerons à Ibtisam et Abdelhamid.

Question : J’aimerais faire suite à la question de Mario sur les talibans. Pouvez-vous… pourriez-vous nous dire si le Secrétaire général pense qu’un représentant ici à New York pour les talibans serait un avantage pour réellement négocier des questions humanitaires et ainsi de suite et ainsi de suite ?

Porte – parole : Eh bien, et ainsi de suite et ainsi de suite et ainsi de suite. [Rires] Yadda, yadda, yadda, comme on dit, ouais. Le… c’est une question très intéressante, mais elle se résume aux règles et règlements de cette Organisation. Il y a des règles et des règlements en termes de titres de compétences, qui peut s’asseoir sur une chaise derrière une plaque signalétique. Ces règles sont assez claires. Il appartient maintenant à la Commission de vérification des pouvoirs de prendre une décision. Et je vais en rester là. Je reviendrai vers toi. Ibtisam ? Ibtisam, s’il vous plaît.

Question : Donc, un suivi sur… deux suivis, tous les deux en Afghanistan. Donc, la question du Comité de vérification des pouvoirs, est-ce… est-ce que cela a à voir uniquement avec l’ambassadeur, pensais-je, et qui représente n’importe quel pays en ce qui concerne son ambassadeur ici, mais il n’est pas clair pour moi s’il traite également la question de l’UNGA et qui parle devant l’UNGA. Pourquoi est-ce que cela fait partie de leur travail ?

Porte – parole : Eh bien, les pouvoirs… oui, cela fait partie… le comité de vérification des pouvoirs est un sous-ensemble de l’Assemblée générale. C’est un comité de l’Assemblée générale.

Question : D’accord. Alors, sur l’autre suivi du gel des avoirs, quelle est en fait la position du Secrétaire général et de l’Afghanistan ? Croit-il que cet actif… que… le gel devrait être levé ou non ?

Porte – parole : Notre position de principe a toujours été, en ce qui concerne les sanctions, elles ne devraient pas être faites d’une manière qui blesse le peuple d’un pays, d’accord, que les sanctions devraient être ciblées… peuvent être ciblées contre des individus, mais nous voudrions de voir des politiques mises en place qui profitent au peuple afghan. Abdelhamid ?

Question : Stéphane, il y a une crise qui couve entre deux voisins maghrébins, l’Algérie et le Maroc. Hier, l’Algérie a suspendu tous les vols d’origine marocaine ou marocains passant au-dessus de l’Algérie. Premièrement, est-ce que cela rendrait la mission de M. Staffan de Mistura un peu plus difficile? C’est d’un côté. Le SG ouvrirait-il aussi le sujet avec… s’il rencontre Ramtane Lamamra, le ministre algérien des Affaires étrangères, qui est ici. Je ne sais pas s’il l’a rencontré ou s’il le rencontrera. Aurait-il ouvert le sujet pour essayer au moins d’explorer si l’ONU peut jouer un rôle dans cette crise ?

Porte – parole : Je ne sais pas pourquoi vous mêlez M. de Mistura à cela. Nous n’avons fait aucune annonce sur quoi que ce soit de toute façon. M. de Mistura est heureux dans sa maison en ce moment en Europe. Nous pensons qu’il est important que les deux pays s’engagent dans un dialogue positif. Ce sont deux pays très importants dans la région, et nous voulons… nous voudrions voir les meilleures… deux… les meilleures relations possibles, des relations bilatérales, entre les deux. Quant aux discussions du Secrétaire général avec les différentes délégations, nous ferons un bilan bilatéral… une lecture. Une dernière question, et puis notre… nous devons passer à nos invités.

Question : D’accord. Juste un suivi sur le comité d’accréditation. Si j’ai bien compris, le comité d’accréditation doit se réunir en novembre. Et quelle est la situation pour le Myanmar et la Guinée ? Est-ce que tout est regroupé, les trois cas ou chaque cas est… ?

Porte – parole : Évidemment, chaque cas… Je veux dire, chaque cas fait référence à ce cas particulier. Je veux dire, je… mais les discussions de la commission de vérification des pouvoirs sont du ressort des membres de la commission, qui sont des États membres, présidés par notre… par la Suède. Je ne suis pas au courant d’une réunion prévue pour cette fois. Une fois que nous aurons des informations que nous pourrons partager, nous le ferons. D’accord.

UN Press, 23/09/2021

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