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L’Algérie enregistre une forte demande sur les accessoires automobiles malgré leur interdiction par la loi.
Le tuning automobile est une véritable passion pour des milliers d’automobilistes dans le monde. Cette tendance, qui était autrefois rarissime, gagne davantage de terrain ces dernières années. En Algérie, la demande sur les accessoires automobiles ne cesse d’augmenter et ce, malgré la connaissance de la plupart des contours fixés par la loi.
En effet, la chaîne algérienne Ennahar TV s’est intéressée de près à ce phénomène qui met, parfois, en péril la sécurité routière. Alors, selon l’un des vendeurs interviewés, de plus en plus de clients viennent spécialement pour ces accessoires et ce, malgré que la loi algérienne ait interdit leur utilisation. À titre d’exemple, les phares au xénon ou encore la pose du film plastique opaque sur les vitres. À cet égard, Nabila Guerroumi, représentante de l’Association nationale de sécurité routière, a apporté son témoignage. En effet, la responsable estime que la majorité des automobilistes en Algérie sont des jeunes.
De plus, ils sont de plus en plus à recourir à ce genre d’accessoires et ce, malgré la présence de plusieurs lois qui pénalisent cette pratique. Selon l’intervenante, plusieurs conducteurs ignorent les dangers que peuvent provoquer ces équipements.
De son côté, l’avocat, Mohamed Bentifour a tenu à rappeler les amendes liées à ces contraventions. À titre d’exemple, celle liée aux véhicules à vitres teintées. Pour rappel cette démarche comporte trois procédures. D’abord, l’avertissement. Ensuite, la contravention et enfin, la saisie de la voiture, jusqu’à ce que l’automobiliste l’enlève. Cependant, il aura une amende variant entre 2.000 DA et 4.000 DA. En plus, cette opération est appuyée par une base juridique. La sécurité routière l’exige ! Alors que le dossier automobile est sur toutes les langues, cette fois, il s’est même invité au sein du Parlement.
En effet, les députés de l’Assemblée nationale populaire ont abordé ce sujet lors de leur dernière rencontre et ce, en raison des complexités rencontrées dernièrement. Si ce dossier les intéresse autant, c’est également pour une autre raison. Il s’agit aussi de la sécurité routière en Algérie. En effet, avec l’absence de voitures neuves au marché, ce sont les voitures d’occasion qui s’offrent. Bien que certaines soient encore très performantes, d’autres représentent un risque à quatre roues. C’est d’ailleurs ce qu’a déclaré un membre du Mouvement de la société pour la paix (MSP).
Dans ce sillage, le député Salim Teboub a également signalé cela. D’après ce dernier, la plupart des accidents de la circulation ont pour principale cause l’état vétuste des voitures. À cet égard, le parlementaire a appelé le ministère de l’Industrie à libérer le marché de l’importation. Et cela, en délivrant les nouvelles licences d’importation incessamment.
IMPORTATION DE VOITURES : ANNÉE BLANCHE EN VUE :Les raisons de refus de délivrances d’ agréments
Le Comité technique chargé d’études des dossiers d’importation de voitures neuves a exposé aux propriétaires les raisons du refus de la délivrance d’agréments.
En effet, le Comité technique dont la mission est d’étudier les dossiers des concessionnaires candidats à l’importation de voitures neuves en Algérie a répondu aux propriétaires dont les dossiers ont été rejetés, tout en justifiant les raisons des refus de l’octroi d’agréments. Ainsi, le Comité technique a tenu à apporter des précisions quant au refus émis à certains dossiers.
Dans le détail, selon une source du quotidien Echourouk, proche du dossier de l’importation de voitures, il y a eu 9 rejets, plus précisément. C’est en tout cas ce que rapporte le média arabophone. Concernant les motifs de ces refus, on mentionne des problèmes liés au livret foncier dans leurs dossiers.
C’est aussi en raison du manque de caméras de surveillance au niveau de leurs showrooms. Ou encore des certificats de conformité et de la licence de l’immeuble qui n’ont pas été délivrées dans le dossier en question.
D’ailleurs, l’article 16 du cahier des charges réglementant l’activité d’importation de véhicules neufs stipule clairement un élément crucial. En cas de manque dans le dossier fourni, le Comité technique doit émettre un rejet. En revanche, les concessionnaires automobiles agréés soutiennent que le motif du refus n’a pas été précisé.
Dans ce sens, ils ont décidé de procéder à un recours auprès du ministère de l’Industrie afin d’avoir plus d’éclaircissements à ce sujet et d’accélérer l’étude des dossiers qui a dépassé les délais. Notons que ces délais sont fixés à 20 jours, normalement.
Par ailleurs, à l’heure actuelle, aucun agrément n’a été accordé à aucun des concessionnaires ce qui contribue à envenimer encore plus le marché de l’occasion qui enregistre des chiffres record.
Cela dit, certains observateurs révèlent que l’année blanche se rapproche dans le secteur de l’automobile.
Le Midi libre, 21/09/2021
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