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par Maâmar Farah
Il y a du bon, du moins bon et du franchement mauvais dans l’œuvre de Bouteflika qui vient de nous quitter. En fait, un bilan si fragilement humain mais on n’oubliera pas le fringuant ministre des AE de l’époque dorée des jeunes loups tiers-mondistes.
On n’oubliera pas le président de l’Assemblée générale de l’ONU participant activement à la réhabilitation de la Chine populaire et à l’exclusion du régime d’apartheid sud-africain et offrant, contre le protocole onusien, le siège présidentiel à Yasser Arafat.
Puis, ce fut une traversée du désert qui le marquera à jamais et le rapprochera des princes du Golfe, avant un règne présidentiel de vingt années qui usera et abusera des changements constitutionnels devant lui assurer une présidence à vie.
Entre-temps, une oligarchie opportuniste et prédatrice s’était installée autour du frère de Bouteflika qui profita de la maladie de son frère pour usurper les fonctions présidentielles.
Puis, ce fut le 22 février…
La grande erreur du défunt fut de ne pas avoir pris sa retraite après deux mandats, pour un départ courageux et digne.
M. F.
Le Soir d’Algérie, 20/09/2021
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