Algérie, Violence, insécurité, délinquance, #Algérie,
La tâche des policiers dans une cité aussi importante qu’Oran n’est pas de tout repos. Ils quadrillent tout le territoire de la wilaya, ces derniers sont confrontés à toutes sortes de fléaux, sécurité routière, drogues vol, agressions, harraga, protection de la nature, préservation de l’environnement et bien d’autres missions.
Notre police ne peut être au four et au moulin, surtout qu’on observe une augmentation rapide de la population algérienne. En 2016, le nombre d’habitants était de 40 millions et en 2019 43 millions”.
Les quelques incidents enregistrés dans certaines nouvelles cités sont des actes isolés qui ne peuvent être assimilés à un phénomène de violence. La situation sur le terrain est loin de l’implication médiatique et des rumeurs relayées dans les réseaux sociaux.
L’Etat accorde une grande importance à la lutte contre la violence sous toutes ses formes, à l’instar de celle qui se produit dans les rassemblements, dans les stades, sur les routes. Il n’en demeure pas moins que ces phénomènes ont tendance à se multiplier pour diverses raisons, la violence urbaine à Oran est nourrie par la précarité sociale, les séquelles de la décennie noire, surtout qu’une grande partie des citoyens, habitant les nouvelles cités, sont venus de diverses wilayas ou le terrorisme a fait beaucoup de morts et l’apparition de cités ghettos à la périphérie de la ville, la concentration de populations paupérisées dans des zones dépourvues de services, d’espaces verts et de transports en commun suscite des tensions.
La violence existait bien avant la réalisation de ces ”grands ensembles”. Mais son utilisation par des bandes organisées inquiète et les policiers ne peuvent être au four et au moulin, le nombre d’habitants dans certaines cités dépasse largement le nombre d’habitants de certains pays.
Donc les services de police font face à une situation difficile. Le non- respect des lois et mesures prises par les responsables locaux, en matière d’urbanisme et de l’environnement, est dû à l’absence d’une police municipale qui sera placée sous l’autorité du président d’APC ou relèverait de la tutelle du ministère de l’intérieur.
Le Carrefour d’Algérie, 18/09/2021
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