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Infrastructures, performances… et indicateurs économiques : Pourquoi l’Algérie dépasse de loin le Maroc
Par Yacine Bouali
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L’attitude pour le moins envieuse du Maroc envers l’Algérie n’est pas née ex-nihilo. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Ils renseignent sur le fossé qui sépare notre pays du Maroc. En termes d’infrastructures, l’Algérie possède 108 établissements d’enseignement supérieur, 300 hôpitaux contre respectivement 29 et 149 pour le royaume. Dans le domaine des Transports, l’écart est aussi de taille. Idem pour les autoroutes. En Algérie le rail s’étale sur 6100 kilomètres, soit quasiment le triple du Maroc(2110 km).
Aussi, les chiffres renseignent que l’Algérie dispose de 127 000 kilomètres d’autoroutes, et le Maroc n’est qu’à 1800 km. C’est dire toute l’avance prise par notre pays qui, malgré des épreuves difficiles dont la décennie noire, a su se construire, aller au-delà des écueils et, par dessus-tout, laisser d’autres pays loin derrière.
En effet, 7 villes algériennes( contre deux seulement au Maroc), disposent du tramway comme moyen de transport. Ce n’est pas tout. Elles sont 7 millions de véhicules qui composent le parc automobile. Le Royaume n’est qu’à 2 8 unités. Ce sont pas que des chiffres. C’est aussi une traduction parfaite de l’essor et la vitesse de croisière enclenchés par les pouvoirs publics.
Même dans le classement international, l’Algérie est nettement meilleure. En effet, notre pays arrive au 73e rang pour l’indice de la corruption, tandis que le royaume chérifien occupe la 105e place. Le taux de la pauvreté est respectivement de 29% et 45%, et le nombre de mendiants se situe à 10 000 et 121 000.
En 2020, le Maroc a cumulé des contreperformances criardes. Tous les indicateurs économiques du Maroc étaient au rouge aggravés par la pandémie de la Covid-19 qui a provoqué une forte récession et un taux de chômage en forte hausse, alors que les autorités du Royaume ont peiné à réagir face à cette crise qui mine le pays. Le taux d’endettement avait atteint les 76% du Produit intérieur brut (PIB), accentuant la crise financière du pays, alors que le montant des impayés au niveau des banques oscille entre 6,47 et 7,30 milliards d’euros.
La comparaison avec le Maroc permet de constater que la dette algérienne est la moins élevée de la région. En effet, «la dette publique du Maroc s’est établie à 77,8 % en 2020, contre 64,9 % en 2019. Sa dette publique intérieure a représenté 58,4 % du PIB en 2020, tandis que sa dette extérieure publique s’est établie à 19,4 % la même année ».
L’incidence de la crise sur la croissance a été aussi moindre sur l’Algérie dont le produit intérieur brut réel (PIB réel) s’est contracté de 5,5 % en 2020.
Yacine Bouali
La Patrie News, 12/09/2021
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