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Après s’être débarrassé des «gamineries » du palais royal en coupant les ponts avec un narco-royaume totalement sous emprise du sionisme international, l’Algérie, à travers sa diplomatie, est partie à l’assaut de la paix dans la région. Il eut récemment la première véritable réunion autour de la Libye à Alger. Le dossier connaît une autre dynamique.
Les dossiers du barrage éthiopien et de la crise malienne sont désormais les prochaines priorités. Il demeure néanmoins évident qu’il ne suffit pas de souhaiter une fin de conflit pour que cela devienne une réalité du jour au lendemain. Sur ces deux questions, comme sur d’autres, la diplomatie algérienne se doit de faire montre d’un véritable sens de persuasion.
Cela dit, les signaux de l’efficacité de l’Algérie à l’échelle du continent ne manquent pas. Et pour cause, il n’y a qu’à voir la manière dont a été gérée la crise malienne. Au plus fort des troubles qui ont secoué ce pays, la perspicacité et la détermination de la diplomatie algérienne a bel et bien été démontrée. En effet, amener une majorité de membres de l’Onu à considérer qu’une action armée dans ce pays n’était pas la solution idoine constituait à l’époque des faits une grande victoire pour l’Algérie.
Rappelons que cette thèse avait contré celle défendue par la France et ses anciennes colonies en Afrique de l’Ouest qui militaient pour une intervention militaire au nord Mali. Pour avoir bien appris la leçon afghane, l’Etat français avait exclu le déploiement de ses troupes, mais avait promis une aide matérielle conséquente.
Cette approche va-t-en-guerre qui a montré ses limites, à travers l’échec de l’opération Barkhan, n’arrangeait, bien entendu, pas les affaires des pays du Champ qui ont en commun la région du Sahel. Même soutenue par un membre permanent du Conseil de sécurité de l’Onu, la solution du tout militaire n’avait pas trouvé le chemin de sa réalisation sur le terrain. Au final et après beaucoup de tergiversations et deux coups d’Etat, c’est l’option politique qui continue à se faire valoir. D’ailleurs un fait majeur s’est produit très récemment et qui vient appuyer la thèse algérienne d’une issue malienne au problème créé par les Occidentaux en attaquant la Libye.
Le fait majeur en question est la rencontre entre le ministre des Affaires étrangères et l’ensemble des chefs des mouvements maliens signataires de l’accord d’Alger pour le Mali.
Cela constitue une forte garantie de la possibilité d’une solution pacifique de la crise dans ce pays.
Par Nabil G.
Ouest Tribune, 05/09/2021
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