La trahison du Maroc confirmée par une lettre de l'Emir Abdelkader

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Une lettre de l’émir Abdelkader le confirme : La trahison est innée chez la famille royale marocaine !
Chacun de nous connaît sans doute la résistance héroïque et homérique du peuple algérien sous la direction éclairée de l’émir Abdelkader.
Mais ce que l’opinion connaît sans doute beaucoup moins, c’est la trahison ; et le poignard dans le dos dont nos vaillants guerriers ont été victimes de la part du palais royal marocain. Celui-ci, dirigé en 1844 par le sultan Abderrahmane, avait conclu un accord avec la France coloniale et envahissante.
Celui-ci, dénommé « traité de Tanger », qualifiait de «hors-la-loi« et de « bandit » l’ensemble des braves résistants algériens.
L’émir Abdelkader, littéralement poignardé dans le dos, s’est retrouvé acculé par les forces envahissantes françaises d’un côté et l’armée traitresse marocaine de l’autre.
Ce que voyant, l’émir Abdelkader, pour éviter un bain de sang, et épargner des vies, a préféré se rendre à la France, sous conditions précises, plutôt qu’au félons marocains.
Dans une lettre adressée aux prestigieux ulémas égyptiens, il y déplore la trahison, la couardise, la servilité et la versatilité du régime alaouite.
L’émir Abdelkader, dans une prosodie belle à couper le souffle, s’en prend vertement au sultan marocain. Il y écrit clairement que « Moulay Abderrahmane a pris fait et cause pour les mécréants envahisseurs, affaiblissant par là-même les troupes et les forces musulmanes, serviteurs du Tout Puissant créateur de l’univers. Historiquement parlant, la famille royale marocaine s’est donc rendue coupable dès cette époque d’ « apostasie » et de « trahison suprême », à l’égard de toute a « oumma musulmane ».
Il ne s’agit rien moins que d’un acte inqualifiable, imprescriptible et impardonnable. Cette honteuse trahison poursuit jusqu’à ce jour la famille de Mohamed qui, au lieu de tenter de se racheter, n’a fait que s’enfoncer, au même titre que son défunt père Hassan II.
Objectif face à l’adversité, et sachant sagesse garder, l’émir Abdelkader loue les mérites du peuple marocain, voisin et frère.
Celui-ci, en effet, n’est absolument pas représenté par cette famille qui porte en son sein les germes de la trahison. Il est en effet honteux pour ce peuple d’être dirigé par des traitres, désormais amis et alliés officiels du lobby sioniste.
L’histoire secrète et honteuse de cette famille usurpatrice vient prouver que la pratique de la trahison, ne fois acceptée, devient carrément une seconde nature chez ses adeptes.
Félons de pères en fils…
Là encore, des preuves abondant dans ce sens existent à profusion. Que l’on en juge. Mohamed VI, de même que ses aïeux, qui prétendent que leur lignée généalogique remonterait au prophète Mohamed (QSSL), ne sont en fait que des menteurs, des manipulateurs et de vulgaires usurpateurs.
L’histoire, cette science exacte qui n’accorde jamais au vaincu le droit d’en réécrire les chapitres infâmes et infâmants, accable de la manière la plus imparable qui soit la famille régnante au royaume chérifien.
Elle doit e effet sa richesse et son pouvoir au maréchal Hubert Lyautey, premier résident général du protectorat français au Maroc durant les guerres d’invasion coloniale. Loin d’être séculaires, ses racines ne remontent en effet qu’au siècle dernier. Autant dire qu’elles sont carrément usurpées.
C’est ce maréchal qui a véritablement constitué ce royaume, tel que connu présentement en 1925. C’est, du reste, ce que nous avait déjà déclaré Mustapha Adib, l’ancien officier dissident des FAR (forces armées royales), actuellement réfugié à Washington.
Plus grave encore, c’est l’élimination de Moulay Hafid, hostile à l’occupation française, au profit de Hassan 1er, qui a permis, en 1917 à peine l’érection de cette dynaste, et la confection du drapeau marocain.
Hassan 1er, est-il besoin de le préciser ici, était ami et allié de l’occupant français. Et c’est également de la troupe dite « Garde Léo Morgan », qui a également composé l’hymne national marocain. Artificiel de par son essence et sa naissance même, ce royaume usurpateur et faux, doit donc son existence et sa survie à la France.
Partant, l’on comprend dès lors beaucoup mieux pourquoi il porte en lui-même les germes de la trahison, du crime et de la perfidie.
C’est la principale raison pour laquelle l’émir Abdelkader, trahi et poignardé dans son dos, a fini par déposer les armes, épargner la vie de ses hommes et de son peuple, et éviter un bain de sang. Il avait été trahi et poignardé dans son dos par Moulay Abderrahmane en 1844 suite à la conclusion du traité de Tanger.
Considérant qu’il a été trahi par un proche, de surcroît musulman, l’Émir se rendit à la France sous des conditions bien précises, comme il le dit lui-même : « La lutte est finie, Dieu en a décidé ainsi. J’ai combattu pour ma religion et mon pays…Nous devons nous rendre à l’évidence.
Que puis-je faire encore dans ce pays alors que la cause est perdue ?…Quand nos citoyens rejoignirent les chrétiens, je me suis mis du côté du sultan marocain parce que nous étions tous musulmans. La seule question qui reste à trancher est la suivante : «Faut-il se soumettre aux chrétiens ou au sultan du Maroc. Vous pourrez choisir ce qui vous paraît convenable. Quant à moi, mon choix est fait. J’ai décidé de négocier avec mon ennemi que j’ai combattu et à qui j’ai infligé bien des défaites, plutôt que de me soumettre à un musulman qui m’a trahi… ».
La série de trahisons marocaines est loin de s’arrêter là puisque même le terrible débâcle des troupes arabes face à l’armée sioniste en 1967 durant la guerre des six jours n’a été rendu possible que parce-que Hassan II avait remis aux agents du Mossad les enregistrements des discussions tendues qui avaient eu lieu entre certains dirigeants arables avant le déclenchement de ce conflit armé.
Et, comme si cela ne suffisait pas, force est de supposer que la famille Moulay « traficote» avec les juifs, et les sionistes aussi. Un sursaut salvateur du peuple marocain doit impérativement se produire. Il y va de son honneur et de sa dignité. Avis
Mohamed Abdoun
La Patrie News, 30/08/2021
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