Algérie: Performance et confiance ‘Edito du Moudjahid)

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Le président de la République préside aujourd’hui une réunion exceptionnelle du Conseil des ministres consacrée à l’étude et à l’approbation du Plan d’action du gouvernement, qui sera soumis à l’APN et au Conseil de la nation, conformément aux dispositions de la Constitution.

Le chef de l’État a enjoint au Premier ministre et ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane, immédiatement après sa nomination à la tête de l’Exécutif, de poursuivre le redressement économique, tout en préservant le caractère social de l’État. «Les disparités sociales peuvent être une bombe à retardement», avait affirmé le Président, qui a instruit l’Exécutif de recourir aux différents mécanismes de solidarité pour la prise en charge des franges les plus vulnérables.

L’amélioration du cadre de vie des zones d’ombre et des périphéries urbaines, souffrant de marginalisation, le désenclavement des régions isolées, la réduction des inégalités de développement figurent en bonne place dans ce plan d’action. «Les questions futures seront économiques et sociales, et sont liées aux finances, et vous êtes au courant de tous les dossiers financiers.»

Le talon d’Achille demeure, pour l’économie nationale, sa trop grande dépendance des revenus de la rente pétrolière, en raison d’une faible diversification.

Le pays ne peut plus s’accommoder de la posture d’éternel exportateur de pétrole et de gaz. Les nations qui ont misé sur la mono-exportation finissent par se plier aux injonctions et aux oukases du FMI et de la Banque mondiale, hypothéquant leur souveraineté. L’un des objectifs assignés au plan d’action du gouvernement est de consolider les facteurs de résilience de l’économie, d’en élargir les marges de manœuvre et surtout de raffermir les liens de confiance avec les citoyens.

À ce propos, le chef de l’État avait ordonné la mise en place d’un mécanisme de contrôle sur le terrain des décisions de l’Exécutif dans tous les domaines. Une mesure qui mérite d’être relevée, tant les Algériens s’étaient accoutumés, dans un passé pas très lointain, à subir les méfaits d’une affligeante carence dans la prise en charge de leurs aspirations, à faire les frais d’une cadence nonchalante dans la réalisation des projets d’utilité collective.

Moraliser la vie publique, libérer les initiatives des jeunes porteurs de projets, réunir les conditions de réussite des petites et moyennes entreprises et des start-up sont finalement les bases pour asseoir un développement socio-économique durable.

El Moudjahid, 29/08/2021

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