Provocation marocaine : Les concernés doivent y répondre

Par S. Méhalla

«Une nation sans richesse est une nation pauvre, une nation sans patriote est une pauvre nation». Je ne saurai convoquer ma mémoire quant à l’auteur de cette sentence méditée, par contre il en conviendrait de l’évaluer opportune avec la conjoncture que nous, Algériens, vivons. Gouvernement aux apparences exclusivement administratives, crises, tentatives de manipulations, slogans provocateurs incitant à la division à l’affiche, travestissements virtuelles sur les réseaux sociaux de félons de tout bord, sans pudeur aucune, et à visage découvert…

Que se passe-t-il donc dans un pays dont l’existence se confond avec la parution de l’homme sur terre ? Rien que ça…

Nous nous tourmentons à assumer qui nous sommes et d’où nous venons même si le contexte culturel, social et politique des années 70 a évolué depuis longtemps.

Il nous faut délivrer notre histoire de l’obscurantisme idéologique, politique soit-il ou religieux, afin de nous estampiller des diverses fourberies des cocus à la Nation et à la République. Nous devons, un jour ou l’autre, adhérer à ce que nous sommes, arabo-berbère. Voire un métissage beaucoup plus complexe. Laissons l’histoire nous identifier. Nous parler. Nous réconcilier peut être si besoin. Pourquoi ressentons-nous la nécessité de maquiller notre ADN ? À quel dessein répond l’idéologisation du fait historique alors que nous existons sur cette terre en tribus et nomades unis depuis le néolithique ?

À-t-on besoin de l’élan hypocrite d’un vassal marocain, ridicule bonimenteur s’il en est, pour gratouiller un bout notre institution diplomatique en postillonnant notre histoire, notre intraitable unité ?

À quel moment de notre histoire, aussi lointaine soit-elle, les Algériens étaient divisés ? Salluste et Herodote en parlent de cette caractéristique d’Ikosim toujours unie avant l’histoire même si les berbères eux même parlent plusieurs langues. Offrons la parole à l’histoire afin que nous enfants ne soient pas dupes des vents contraires.

Quant à l’ambassadeur du makhzen, c’est aux Kabyles de ce pays de riposter en premier lieu. L’occasion leur est offerte de stopper les tentatives de cet avocat du diable, de la main étrangère qui est aujourd’hui prouvée.

Sur un autre plan, notre pays dispose d’importants moyens pour répliquer à ce genre de mesquinerie. Utiliser les intellectuels binationaux, les fervents attachés et amoureux du pays d’origine. Les encourager. Lancer, à travers eux, des campagnes via les médias étrangers, influencer via les réseaux français notamment. Plus de six millions de binationaux en France est un potentiel humain en veilleuse qui peut, en un sursaut patriotique, imposer le respect vis à vis du pays d’origine. Il faut inspirer le déclic. Faire peur pour se faire respecter. Nous n’inventons rien. Marocains, eux même, Arméniens, juifs sioniste, Chinois utilisent ces porte-flingues intellectuels, leur savoir, leurs réseaux d’amis… pour éveiller el ihtiram, être une inestimable force au service du pays d’origine et un relais international influent. Le patriote reste patriote là où il se trouve…

Pourquoi notre pays a perdu sa poigne et sa main de fer des années 70 ?

Chenapans et gigolettes tels ce loser de Aboud Hicham et ses acolytes, il y a longtemps qu’ils auraient été…

Crésus, 17/07/2021

Etiquettes : Algérie, Maroc, Kabylie, Omar Hilale, provocation,

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