Bonjour,
Du point de vue des affaires étrangères, aujourd’hui, au Conseil européen, nous allons discuter de nos relations avec la Russie.
Le dernier Conseil européen [le 24 mai 2021] a demandé à la Commission et à moi-même en tant que haut représentant de présenter une communication sur la manière de traiter avec la Russie . Dans cette communication, nous présentons trois pistes d’action : repousser la Russie lorsqu’elle enfreint le droit international ; contraindre la Russie dans son attitude négative envers nos États membres et nos voisins; et s’engager avec la Russie sur des questions d’intérêt commun.
C’est la manière de développer les cinq principes directeurs , d’exprimer la solidarité envers nos voisins et de continuer à soutenir fermement les problèmes que nous devons partager avec notre voisinage russe.
Mais nous voulons aussi nous engager avec la Russie. Nous devons nous engager avec la Russie sur certaines questions dans lesquelles nous devons défendre nos intérêts à travers un certain degré de partenariat.
Cette communication sera très importante pour décider de l’avenir de nos relations et il y a aussi la proposition de la France et de l’Allemagne de tenir un sommet avec la Russie, qui, j’en suis sûr, sera également discutée par les membres du Conseil.
Nous devons parler de la Turquie. [Avec] la Turquie, la situation est bien meilleure maintenant qu’il y a quelques mois, mais il faut encore continuer à travailler sur les limites et principalement sur la question chypriote. Les négociations à Genève dans le cadre des Nations Unies ne se sont pas bien passées. Nous devons également étudier comment poursuivre notre soutien aux réfugiés hébergés en Turquie, mais je pense que la question la plus importante sera la discussion sur la Russie, les migrations et le COVID-19, la manière dont nous pouvons aider à offrir des vaccins aux reste du monde.
Aujourd’hui, il y a un grand déséquilibre, le secrétaire général des Nations unies [António Guterres] nous a dit qu’en moyenne dans le monde développé il y a [environ] 60 coups pour [chaque] 100 habitants et dans le reste du monde il y a [environ] 1 coup ou 1,5 coup pour [tous] 100 habitants. Ce déséquilibre doit être corrigé. L’Europe a beaucoup soutenu , [elle] a soutenu financièrement COVAX. Je suis sûr que les dirigeants discuteront de nouvelles façons de continuer notre soutien, [pour s’assurer que] tout le monde a accès aux vaccins.
Merci.
EEAS, 24 juin 2021
Etiquettes : Conseil européen, Russie, Turquie, Chypre, migration, covid19, covax,
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