Depuis son retour avec force sur la scène internationale, l’Algérie est constamment visée par des information toxiques liées à la situation au Sahel et en Libye. Le 15 juin 2021, un magazine connu pour ses liens avec la Françafrique et le Makhzen, prétendait que le Chef d’État-Major algérien, Saïd Changriha se trouvait à Paris « pour discuter de la nouvelle donne sécuritaire au Sahel, après l’annonce de la fin de l’opération Barkhane ». Une info « exclusive » rapidement démentie par le Ministère algérien de la Défense.
Moins d’une semaine après, des médias libyens proches de l’auto-proclamé Maréchal Haftar et de son armée de mercenaires soudanais et tchadiens, et par ricochet, proches du Maroc et de la France, ont lancé une info dont le manque de consistance délatte la mauvaise foi de sa source. Selon eux, Haftar a décidé fermer la frontière entre la Libye et l’Algérie.
Il ne s’agit pas de la première fois de la première fois que cet énergumène provoque l’Algérie. En 2018, il a fait une sortie aussi ridicule que stupide contre l’Algérie accusant son armée d’ «incursions dans le territoire libyen». Il n’a pas trouvé mieux pour camoufler l’échec de son incursion visant Tripoli.
Une seule explication peut être donnée à cette sortie : Après avoir épuisé toutes les méthodes de guerre médiatique, y compris un flagrant soutien à un Hirak travesti, le Maroc et la France couvent l’espoir de voir l’Algérie s’emmêler les pinceaux dans les deux bourbier sahélien et libyen.
Dans ce but, Paris et Rabat n’hésitent mènent une véritable campagne en vue de pousser Alger à s’aventurer dans deux conflits qui ont été scénario d’un échec retentissant de la communauté internationale. Ils espèrent ainsi tuer dans l’œuf le succès réalisé par le président Tebboune grâce à une gestion magistrale de la situation interne et au processus d’assainissement politique qui fera de son pays un modèle de lutte contre la corruption.
Le rêve français de voir l’Algérie intervenir militairement au Mali date de l’époque de Sarkozy (voir vidéo). Selon ce dernier, Alger « a les clefs de l’ensemble des données du problème ».
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