IL SE LA COULE DOUCE ENTRE LA FRANCE ET LE LIBAN ET S’ÉRIGE EN DONNEUR DE LEÇONS NATIONAL : La vie fastueuse de Boukrouh
Noureddine Boukrouh, l’ancien ministre qui a servi durant le premier mandat de l’ex-président déchu (1999-2005), occupé trois départements ministériels sous trois chefs de gouvernement (Benbitour, Benflis et Ouyahia), dans une diatribe publiée lundi dernier sur son compte facebook, s’en était pris violemment à la personne du président de la République. Celui qui se fait passer pour le donneur de leçons national ne s’encombre point de qualifier le chef de l’État, à la tête de la première institution du pays, de fou, rien que ça !
Après avoir servi des années durant le règne cataclysme de Bouteflika qui a mis à sac le pays, appauvri son peuple et vidé ses institutions, cet enfant gâté du système tente de faire effacer son passé de membre de la « Issaba » auprès des Algériens. En effet, la société juvénile nationale en sait peu de ce personnage mythomane qui, calfeutré derrière son bureau et complétement coupé de la réalité de l’Algérie de 2021, continue à déverser son venin sur le pays, son Président et ses Institutions républicaines.
C’est le cas de le dire, en effet, puisque l’homme qui croit qu’un écrit attentatoire à ce tout ce qui symbolise le pouvoir actuel le lui ferait gagner de l’estime auprès de l’opinion publique. Plus le mensonge est gros, mieux il passe ! Or, ce que Boukrouh n’a pas dit aux Algériens, c’est la vie fastueuse qu’il mène entre le France et le Liban, et dont il doit l’accès à cette même Algérie qui lui a confiée trois portefeuilles ministériels entre 1999 et 2005. Au-delà de l’ingratitude, les Algériens sont dans le droit de savoir comment leur « donneur de leçons » a su passé profiter de ses fonctions d’officiel pour faire fortune sur le dos du peuple algérien et ses institutions.
Une période faste durant laquelle, le fondateur du PRA, un parti qu’il avait dirigé de 89 à 99, a su profiter de son statut dans l’Etat pour s’assurer une retraite dorée dont il tire les dividendes depuis ces dernières décennies. Le personnage richissime tentons-nous de dire que les Algériens doivent savoir aujourd’hui pour connaitre le vrai visage de celui qualifié, aussi bien par les cadres de son parti que les fonctionnaires du département du Commerce à l’époque de malade mental.
Le peuple, celui qu’il qualifie de « ghachi », est en droit de savoir que ce Boukrouh possédait une maison d’édition au Liban qu’il avait financée grâce aux pots de vin qu’il a touché du temps où il était ministre du Commerce. C’est ce que Boukrouh doit comme explications aux Algériens aujourd’hui. En sus, il doit éclairer leurs lanternes sur la vie de milliardaire, dont il trimbale la fortune, entre la France et le Liban. C’est là la facette sombre de ce personnage corrompu jusqu’à la moelle, un attardé mental, un parjure qui complote contre son pays et un cleptomane, dont les Algériens sont sortis, le 22 février 2019, pour s’en débarrasser. Autrement, un membre du gang du premier mandat de Bouteflika qui revient en 2021 pour tenter de redorer son blason. Il faut être vraiment fou comme cet intermittent de la politique de Boukrouh pour avoir le culot de s’e prendre à l’Algérie, son peuple et ses institutions, d’une aussi rare violence. Ce que Boukrouh ne sait pas par dessus tout, c’est qu’il garde de lui l’image d’un homme qui finira dans la poubelle de l’histoire. En revanche, le peuple algérien, conscient qu’il est, sait quelle bonne place dans les manuels d’histoire va réserver au président Tebboune.
Farouk Bellili
Le Courrier d’Algérie, 18 juin 2021
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