Benjamin Netanyahou et Nasser Bourita ont utilisé la ruse pour arracher un tweet de l’ancien président américain Donald Trump. Pour un rêveur de son espèce, ce dernier l’a considéré comme un jackpot qui lui apportera dans un plateau d’argent, le Sahara Occidental avec ses phosphates et ses côtes riches en poissons. Près de six mois après, le lobby sioniste aux Etats-Unis se bat encore en vue d’amener le président Joe Biden à accepter le fait accompli de la reconnaissance de la chimère souveraineté du Maroc sur ce territoire, reconnu non autonome par les Nations Unies.
Habitué à avoir toutes ses demandes de la part des autorités espagnoles, Bourita a vu dans l’hospitalisation de Brahim Ghali en Espagne un nouveau jackpot qui lui permettra d’assommer définitivement le mouvement de libération sahraoui. Encore une fois, son esprit rêveur lui joué un mauvais tour en lui proposant d’utiliser l’arme du chantage à l’émigration pour arriver à ses fins. Une idée qui lui a valu la condamnation de l’UE et la détérioration de l’image du royaume en raison de l’utilisation d’enfants pour investir l’enclave de Ceuta.
L’arroseur arrosé
Le rêveur Bourita ne s’attendait pas à ce que le Front Polisario retourne contre lui la dénommée affaire Brahim Ghali. L’arroseur a été bien arrosé. Grâce au chef de la diplomatie marocaine, la cause sahraouie a retrouvé une lumière perdue depuis la proclamation du cessez-le-feu en 1991 et a rendu au président sahraoui l’occasion de se rendre en Espagne quand il le souhaitera. Dorénavant, Ghali pourra narguer le Maroc depuis le territoire espagnol.
En effet, après la déclaration par vidéoconférene du président sahraoui, le juge de la Cour Suprême Santiago Pedraz a conclu que les accusations présentés par Fadel Breika et l’ASADEDH, deux rejetons de la DGED, n’ont pu apporter le moindre indice de preuves contre Brahim Ghali. « L’accusation n’a pas fourni de preuves, même circonstancielles, pour étayer l’existence de motifs suffisants pour le croire responsable d’un quelconque délit », a-t-il affirmé. Par conséquent, rien ne justifie la prise de mesures coercitives contre le leader sahraoui. Tout en restant libre, il garde son passeport pour quitter le territoire espagnol quand il le voudra.
La tournue des faits a rendu Bourita nerveux. Ses plans ont tourné au fiasco et l’image du Maroc en a pris un sacré coup. Une nervosité palpable dans ses derniers communiqués agitant la menace d’un éventuel soutien à la cause catalane.
Etiquettes : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, Brahim Ghali, Espagne, hosiptalisation, Hospital San Pedro, Audiencia Nacional, plainte, ASADEH, Fadel Breica,
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