Le renouvellement de l’accord de pêche entre l’Union européenne et la Mauritanie est dans la dernière ligne droite et les deux parties tentent de trouver des solutions, parfois imaginatives, pour satisfaire leurs publics respectifs. La principale différence est la même que ces derniers mois : économique.
La partie africaine est déterminée à améliorer la compensation reçue à ce jour du bloc communautaire, tandis que l’Union européenne est liée au paiement des quotas qui ne sont pas entièrement consommés (pas ceux attribués aux navires galiciens).
Et pendant ce temps, d’autres flottes continuent d’occuper les riches zones de pêche. Plus précisément, une. La Chine a en Mauritanie sa principale base de pêche à l’extérieur du pays et l’investissement, qui a déjà dépassé 300 millions de dollars (250 millions d’euros), ne cesse de croître.
La firme Hongdong International Fishery Development développe son pôle de Nouadhibou, dans le nord du pays, à hauteur de 60 millions de dollars (50 millions d’euros), un chiffre proche du minimum réclamé par la Mauritanie à l’UE pour chaque année. Toutefois, l’entreprise chinoise dispose de 100 000 tonnes de quotas, soit près d’un tiers de ce dont dispose l’UE pour l’ensemble de sa flotte.
Lire la suite depuis la source (Faro de Vigo)
Etiquettes : Mauritanie, Union Européenne, UE, Chine, négociations, accord de pêche,