Le vivre-ensemble en paix à l’épreuve de Ghaza

Jamais et au grand jamais, l’initiative algérienne n’a paru aussi opportune. Dans le nouveau monde en ébullition, durement affecté par une pandémie ravageuse et livré à la montée de la folie génocidaire du sionisme et de la violence terroriste, notamment au Sahel, la consécration du vivre-ensemble en paix rappelle, à l’endroit, un engagement collectif, inscrit dans le vote à l’unanimité des 193 membres de l’ONU instituant la Journée internationale de la paix, célébrée le 16 mai de chaque année.

A la logique du «chacun pour soi» des puissances mondiales, acquises au protectionnisme en temps de pandémie, et au silence retentissant face aux crimes coloniaux au Moyen-Orient et au flanc ouest du Maghreb, la démarche algérienne favorise la culture de la paix, de la tolérance, de la solidarité, de l’inclusion et du respect des différences dans la diversité pour bâtir ensemble un monde sûr et viable, bannissant toutes les formes de discrimination, la haine raciale et la violence d’où qu’elle vienne.

Cette vision est le socle de la nouvelle Algérie procédant à la constitutionnalisation de toutes les valeurs fondatrices du vivre-ensemble en paix et, à la veille de l’épreuve décisive des législatives, à la mise en place des institutions crédibles représentatives de la volonté populaire. «Nous nous enorgueillons, aujourd’hui, des résultats obtenus lesquels ont montré que la médiation sincère de la diplomatie algérienne a été déterminante pour le règlement de plus de crises épineuses et conflits régionaux et internationaux», a déclaré le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, dans une allocution prononcée lors de la 75e session ordinaire de l’Assemblée générale de l’ONU, soulignant la mobilisation constante de l’Algérie au service de la paix, de la sécurité et de la stabilité.

La contribution efficace dans le dénouement de la crise des otages américains, le règlement du conflit entre l’Ethiopie et l’Erythrée, la consolidation de l’accord d’Alger érigé en référence mondiale pour la promotion de la réconciliation et la paix au Mali, et les efforts incessants pour garantir le retour à la stabilité en Libye prouvent le professionnalisme et l’efficacité de la médiation algérienne effectuée dans le respect de la souveraineté nationale et des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité.

Dans la capitale mondiale de la paix et de la stabilité, reconnue comme l’un des pays les plus sûrs au monde, le vivre-ensemble traduit un héritage de l’Algérie libre, souveraine et éprise des valeurs de justice et de dignité humaine. Il marque un engagement total pour un monde plus juste, débarrassé des chaînes de l’oppression coloniale, de l’injustice et des inégalités.

Horizons, 16 mai 2021

Etiquettes : Algérie, Palestine, Israël, Ghaza, ONU, Libye, Mali, Sahel,

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