Le Maroc se prépare à intensifier la pression migratoire
Le soutien de l’Espagne à Brahim Ghali, leader du Front Polisario, ne va pas lui être favorable. Comme le rapporte dimanche Carlos Cuesta dans OKDIARIO, le ministère marocain des Affaires étrangères, qui a déjà fait part au gouvernement de Pedro Sanchez de sa colère face au soutien apporté à Ghalli, va punir l’Espagne en permettant l’arrivée massive de bateaux sur les côtes espagnoles.
Des sources au sein du service diplomatique espagnol confirment que le Maroc répondra à l’accueil du leader du Front Polisario par l’envoi massif de bateaux vers les côtes espagnoles.
Le pays voisin sait que la pression migratoire est l’une de ses principales armes pour obtenir ce qu’il veut de l’Espagne et après avoir appris que Brahim Ghali a été admis dans un hôpital de Logroño le 22 avril en raison de difficultés respiratoires par le Covid-19, le Maroc a transmis à l’Espagne la nécessité de recevoir une réponse pour cette décision, réponse qui n’a pas été produite.
Arancha González Laya insiste sur le fait que la décision a été prise « pour des raisons humanitaires », une excuse que le Maroc juge insuffisante. « Les considérations humanitaires ne peuvent expliquer l’inaction de la justice espagnole alors qu’elle est dûment informée des plaintes documentées », a déclaré le ministère marocain des Affaires étrangères.
Aujourd’hui, le gouvernement de Pedro Sanchez est confronté à la possibilité que le Maroc réponde en autorisant l’arrivée massive de petits bateaux sur les côtes espagnoles, ce qui augmenterait la pression migratoire dans des régions comme Almeria, où, la semaine dernière, des centaines d’immigrants illégaux sont arrivés, submergeant la police nationale et la garde civile.
Altavoz de sucesos, 16 mai 2021
Etiquettes : Maroc, Espagne, Sahara Occidental, Front Polisario, Brahim Ghali, hospitalisation,