Après l’ordre d’interdiction du ministère de l’agriculture de Basse-Saxe
Vendredi (07.05.), le ministère de l’Agriculture de Basse-Saxe a interdit le transport de 270 bovins vivants dans le district d’Aurich. Entre-temps, le tribunal administratif d’Oldenburg a révoqué l’ordonnance.
La ministre de l’agriculture de Basse-Saxe, Barbara Otte-Kinast (CDU), voit dans la décision du tribunal un besoin aigu d’agir : Comme son ministère craignait que l’exportation des 270 bovins vers le Maroc ne porte atteinte à la protection des animaux, il a envoyé un arrêté d’interdiction à l’autorité compétente du district d’Aurich. Certains des 270 animaux étaient pleins.
Selon un communiqué de presse du ML, le tribunal administratif d’Oldenburg a décidé hier en début de soirée que l’apurement devait avoir lieu. Ainsi, le tribunal a fait droit à la plainte de la société de transport.
Otte-Kinast : « Je regrette cette décision. »
La ministre de l’agriculture de Basse-Saxe réitère son appel à l’interdiction des exportations de produits vivants vers les pays tiers qui violent le bien-être des animaux. « Je regrette cette décision. L’arrêt montre : Le gouvernement fédéral doit agir maintenant. Nous avons besoin d’une interdiction nationale du transport d’animaux vers des pays tiers où le respect du bien-être animal n’est pas garanti – le plus tôt sera le mieux », a déclaré l’homme politique de la CDU.
En février, les États fédéraux avaient demandé au gouvernement d’interdire les transports de bétail vers des pays tiers où l’on peut supposer que les animaux ne sont pas soignés de manière adéquate.
Le ministère souhaite une clarification juridique
Le ministère a justifié le décret en estimant que la loi sur la protection des animaux serait violée en cas de transport. Le ministère a expliqué vendredi que les normes minimales d’abattage n’étaient pas garanties dans le pays de destination, le Maroc. Là-bas, l’abattage sans étourdissement est à l’ordre du jour. En Allemagne, par contre, l’abattage doit être justifié par un cas exceptionnel. En outre, les exigences relatives aux cas exceptionnels sont strictes et permettent d’éviter des douleurs et des souffrances considérables pour les animaux.
En ce qui concerne la décision du tribunal, l’autorité fait remarquer qu’un recours immédiat auprès de l’instance supérieure suivante, le tribunal administratif supérieur de Basse-Saxe, n’aurait pas eu d’effet suspensif sur le transport.
Dès qu’un exposé des motifs du tribunal sera disponible, le ministère évaluera la décision d’un point de vue juridique. Une décision sera demandée dans le cadre de la procédure principale, qui devrait en même temps aboutir à une clarification juridique définitive.
Agrarheute, 11 mai 2021
Etiquettes : Allemagne, Basse-Saxe, Maroc, transport de bovin, maltraitance,
Be the first to comment