Dimanche, le tribunal criminel de première instance de Dar El Beida dans la banlieue d’Alger a écouté les déclarations d’un expatrié d’une cinquantaine d’années, après avoir déjoué sa tentative d’introduire des armes de cinquième catégorie de la France vers l’Algérie à travers le port de la capitale Alger.
L’accusé a été renvoyé devant la justice pour le crime d’importation et de commerce sans licence de l’autorité légalement qualifiée d’armes appartenant à la cinquième catégorie, de contrebande d’armes et d’infraction à la législation douanière.
L’accusé, lors de son interrogatoire par les policiers, a reconnu avoir importé des armes pour les revendre au profit de groupes criminels dans les provinces de l’Est du pays, et a tenté d’échapper aux agents des douanes lors du passage de sa voiture au poste de contrôle pour la détection des métaux.
Il a ensuite déchargé les sacs contenant les armes, et les a cachés dans un des coins du port, avant de revenir sur ses déclarations en séance dimanche.
Il a ainsi réfuté l’existence d’une intention criminelle d’introduire les armes, et a même affirmé qu’elles ont été acquises de manière licite dans le but de les utiliser dans les mariages de sa région dans la wilaya ou province orientale de Khenchela, arguant qu’il ignorait les procédures en place au niveau des postes frontaliers en Algérie.
Après avoir délibéré sur le dossier, le tribunal a prononcé une peine de 3 ans de prison dont une année avec sursis et une amende de 300.000 DZD.
Echourouk online, 09 mai 2021
Etiquettes : Algérie, trafic d’armes,
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