Algérie/Pain béni, dites-vous ?

Jadis quand la vie avait toutes ses saveurs. Et les valeurs leurs vertus. Là, juste avant que l’on ne fût de futurs ‘’has been’’.

Alors, l’on prenait le bout de pain au sol, on le portait sur les lèvres, puis sur le front avant de le poser sur un espace pur.

Façon de sacraliser un nutriment véritablement béni. Par Dieu et les hommes d’antan.

Par ces temps d’opulence et d’abondance, synonymes -allez savoir pourquoi- d’hérésie socio-économique en plein mois sacré, les chiffres donnent 535 tonnes en dix jours ; au tout près, 45 tonnes par jour qui coûtent aux caisses de l’Etat, deux milliards de centimes du fait de la subvention. Du gaspillage plein la vue. Et la voirie.

Une honte. Voire, un quasi blasphème, en terre de piété. Réelle ou supposée !

Algérie1, 01 mai 2021

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