« On assiste à une dynamique haussière des contaminations par le Covid et la stratégie la plus efficace à adopter conjoncturellement est comportementale », a indiqué, hier, mercredi, le directeur de l’Institut Pasteur d’Algérie (IPA).
«Il faut absolument freiner cette dynamique en retournant à la fermeté dans le strict respect des mesures barrières», a-t-il appuyé estimant que les décisions du chef de l’Etat, prises mardi dernier, en réunion d’évaluation de la pandémie, dont celle de maintenir les frontières fermées, sont salutaires.
«Les frontières sont fermées et le resteront donc, car on a compris qu’une certaine situation a favorisé l’arrivée des variants agressifs qui en ont profité d’une certaine manière pour faire intrusion chez nous et se transmettent rapidement», affirme l’invité de la rédaction de la chaine 3, de la Radio nationale.
Ce son de cloche, insiste-t-il, venant du premier responsable du pays à la base de consultations avec le Comité scientifique de suivi de la pandémie interpelle tout un chacun à respecter les mesures barrières strictes et les mesures curatives.
Ces dernières (les mesures curatives par la vaccination, ndlr) n’ont pas d’effet immédiat, fait-il savoir, mais c’est l’urgence de freiner l’avènement d’une troisième vague qui exige de nous le retour absolu vers les mesures barrières à savoir l’obligation de porter le masque, la distanciation physique, l’usage du protocole sanitaire et une dense sensibilisation.
Par les chiffres, le professeur Derrar dénombre 130 cas du variant britannique et 200 cas du variant nigérian qui ont, en un temps record, atteint 20 wilayas déjà avec 50% du variant britannique (qui est le plus inquiétant), qui circule à Alger, essentiellement contaminée.
F. D.
Ecotimes, 29 avr 2021
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