La conspiration est au cœur du Hirak, dévoyé et instrumentalisé par la coalition des revanchards, rêvant d’un âge révolu, et des héritiers de la fitna, marqués du sceau de l’infamie et de l’allégeance aux parrains du «devoir d’ingérence humanitaire» de triste mémoire. Il est donc bien loin le temps béni du Hirak civilisationnel et hautement patriotique, en socle de la nouvelle Algérie du changement démocratique. Toutes les valeurs fondatrices, révélatrices du caractère pacifique, du civisme et du refus viscéral de toute forme d’ingérence extérieure ont été dénaturées par la résurgence de la violence et une implication avérée des parties étrangères porteuses d’un projet de déstabilisation dans le bastion de la résistance.
Érigé en arme de déstabilisation massive, le néo-Hirak est le nouveau cheval de Troie dans cette guerre dite de 4e génération mobilisant les nouveaux médias, les organisations dites non gouvernementales et les acteurs internes. L’ancien ambassadeur Noureddine Djoudi a mis à nu le projet de déstabilisation mené par des puissances hostiles et revanchardes, avec la complicité de l’intérieur, pour porter atteinte à la sécurité et à la stabilité de l’Algérie en marche vers le renouveau démocratique et économique, qui ne laisse guère indifférent. Miné par des déchirements internes, le nouveau Hirak est le réceptacle de cette guerre de l’ombre peuplée de forces subversives.
À quelques jours seulement de la neutralisation d’un bande financée par une représentation diplomatique et dotée d’un équipement électronique pour mener des campagnes de désinformation au cœur du Hirak, le démantèlement d’une cellule du Mak ne laisse plus aucun doute sur les motivations réelles de la «dangereuse conspiration», évoquée par le ministère de la Défense nationale (MDN), faisant état de la saisie d’armes de guerre et d’explosifs destinés à mener des opérations criminelles, lors des marches populaires.
Elle se confirme fondamentalement par le déclenchement de la campagne de désinformation, lancée par des médias français, le financement illégal du terrorisme par le truchement du paiement de rançons, de la complicité active et la guerre cybernétique conçue par les entités coloniales, Israël et le Maroc, disposant de l’expertise des spécialistes israéliens et d’un armement électronique de dernière génération. Vigilance donc.
Sur tous les fronts, l’Armée nationale populaire (ANP), engagée dans la bataille de sécurisation des frontières et le combat contre le terrorisme, est le rempart inébranlable qui se doit, plus que jamais, d’être conforté par un front uni de toutes les forces patriotiques soucieuses de veiller à la stabilité et à la souveraineté de l’Algérie.
EL Moudjahid, 26 avr 2021
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