Les conditions techniques pour exposer et de préserver le squelette de la reine touareg Tin Hinan « ne sont pas réunies », a affirmé dimanche à Alger le directeur du musée national du Bardo, Zoheir Harichene.
S’exprimant lors de l’inauguration d’une exposition sur la reine Tin Hinan et son tombeau, le directeur du musée national du Bardo, qui accueille cette exposition, a affirmé que les conditions de préservation du squelette de la reine sont « inexistantes » et que le musée « ne dispose pas encore des techniques modernes nécessaires à une exposition idéale et aux normes mondiales en adéquation avec l’importance de cette collection ».
En septembre 2020, responsable de la communication et de l’animation de cet établissement, Tidjedam Khalifa, avait affirmé à l’APS que la collection muséale de Tin Hinan, composée du squelette, des bijoux et du mobilier funéraire de la reine touareg, serait « de retour au musée public national du Bardo avant la fin de l’année en cours ».
Cette collection avait été retirée du musée en 2006 avant le début des travaux de réhabilitation, des travaux qui ont pris fin en 2013.
Découvert en 1925 lors d’une fouille archéologique franco américaine dans la localité de Abalessa (80 km du chef-lieu de la wilaya de Tamanrasset) le squelette de Tin Hinan, daté du IVe siècle, a été transféré aux Etats-Unis avec les bijoux et le mobilier funéraire pour revenir au musée du Bardo à Alger cinq ans plus tard.
Le Chiffre d’Affaires, 26 avr 2021
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