Dans un communiqué commun, jeudi 22 avril, ils font part de leurs préoccupations quant à la situation et au changement qui a lieu au Tchad. Pays qui occupe, une position stratégique entre le Sahel, l’Afrique centrale et la Méditerranée.
C’est à l’initiative du président libyen Mohammad al-Menfi, dont le pays forme la base arrière de la rébellion tchadienne, que ce communiqué commun a vu le jour.
La Libye semble extrêmement inquiète des développements récents à Ndjamena et ne semble pas capable de contrôler ses longues frontières avec le Tchad sans assistance extérieure.
Le président libyen s’est saisi du sujet en appelant son homologue nigérien Mohammad Bazzoum ainsi que le chef du Conseil souverain de transition au Soudan Abdelfattah al Borhane.
Le Niger, le Soudan et la Libye appellent les Tchadiens à préserver l’unité de leur pays en instaurant un dialogue national.
Les trois pays réunis affirment leur « profonde inquiétude » vis à vis de la situation au Tchad. Ils ont salué le « rôle important » du défunt Idriss Déby pour sa participation à la lutte antiterroriste et pour avoir favoriser la sécurité et la stabilité dans la région.
Ils appellent également à réactiver l’accord sécuritaire de contrôle commun des frontières avec le Tchad, signé à Ndjamena le 31 mai 2018.
Le communiqué considère enfin qu’une « réunion urgente du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine est nécessaire », afin de prendre des mesures rapides pour faire baisser la tension dans la région.
Source: RFI
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