Le ministre de l’Intérieur Gérald avait demandé aux préfets plus de sévérité contre les délinquants étrangers.
«Il ne faut pas juger les étrangers pour ce qu’ils sont mais pour ce qu’ils font en bien ou en mal», déclarait en février le ministre de l’Intérieur a Bobigny.
Et Gérald Darmanin d’ajouter: «Et ceux qui commettent des crimes et délits doivent partir.» À l’appui de cette politique, une instruction du 29 septembre demandant aux préfets d’agir contre les individus connus pour des faits graves (vols, violences, trafic de drogue…) et présentant une «menace grave a l’ordre public».
«Le droit actuel, précise le texte, vous donne la possibilité de procéder a des refus ou retraits de titre de séjour.» Une injonction suivie d’effet.
Selon un bilan, dont Le Figaro a pris connaissance, entre le 1er octobre 2020 et le 1er mars 2021, 1 212 retraits ou dégradations de titre de séjour (comme le passage d’une carte de dix ans a une carte d’un an) ont été effectués pour «menace grave a l’ordre public».
Sur un total de 17.412 décisions négatives dont une majorité prises pour des motifs plus classiques.
La création d’un préfet délégué a l’immigration, souhaitée par Gérald Darmanin, commence a prendre forme.
Annoncé par le ministre de l’Intérieur en novembre dernier dans Le Parisien, ce projet a été concrétisé en conseil des ministres, mercredi 21 avril. Objectif : animer et coordonner la gestion des flux migratoires en Île-de-France, auprès du préfet de police de Paris, Didier Lallement.
Echourouk online, 25 avr 2021
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