Au sortir de la date butoir du 28 avril, marquant la fin du dépôt des dossiers de candidature, la compétition électorale va entamer le dernier virage dans les meilleures conditions de représentativité. La faveur de la signature d’une ordonnance par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, autorisant la prorogation du délai de 5 jours, cette décision s’inscrit fondamentalement dans un cadre réglementaire et légal nécessitant, à la demande de l’Autorité nationale indépendante des élections (Anie), des consultations engagées avec le conseil d’Etat et le Conseil constitutionnel et un avis du Conseil des ministres. Elle a été accueillie favorablement par les candidats saluant une volonté réelle de consolider le processus électorale et une opportunité de consacrer l’égalité des chances dans des élections frappées du sceau de l’intégrité.
L’exigence de transparence et de crédibilité, réitérée à plusieurs reprises par le président de la République, légitime le choix de l’Anie de privilégier, sans aucune précipitation, un traitement serein et équitable des dossiers de candidature. La démarche entend favoriser une participation équilibrée que la forte demande des candidats, enregistrée le dernier jour du délai initial, traduit expressément et impérativement.
L’afflux des candidats est le signe éloquent d’un intérêt accru de la classe politique et des représentants du mouvement associatif mobilisés pour la réussite de l’urne du changement pacifique et démocratique. Plus de 4.600 listes de candidature (1.755 pour les partis politiques et 2.898 pour les indépendants) ont été recensées par l’Anie déclarant avoir remis plus de 7 millions de formulaires de candidature.
Cet engouement dessine les contours du nouveau paysage politique aux couleurs de la nouvelle Algérie soucieuse de la refondation des institutions légitimes et hautement représentative de la volonté populaire. Elle est arrimée à une majorité acquise à une participation aux législatives, en rempart au diktat d’une minorité à faible ancrage social, des héritiers de l’extrémisme destructeur et des résidus de la bande rêvant d’un retour à l’ère de la corruption et de la fraude institutionnalisée.
Horizons, 24 avr 2021
Etiquettes : Algérie, élections législatives, 12 juin, candidatures, démocratie, transparence, compétition électorale, représentativité, crédibilité,