Originaire de la région de Sousse en Tunisie, Jamel G., 36 ans, était arrivé en France en 2009.
RAMBOUILLET – Trois personnes ont été placées en garde à vue et deux perquisitions étaient en cours vendredi soir dans l’enquête sur l’assassinat d’une fonctionnaire de police, poignardée par un Tunisien qui a ensuite été abattu, dans le commissariat de Rambouillet près de Paris.
Selon les papiers d’identité retrouvés sur lui, Jamel G. était un ressortissant tunisien de 36 ans.
Originaire de la région de Sousse, dans l’est de la Tunisie, il était arrivé en France en 2009 et avait bénéficié en 2019 d’une autorisation exceptionnelle de séjour salarié, puis d’une carte de séjour en décembre 2020, valable jusqu’en décembre 2021, selon le Parquet national antiterroriste.
Il était inconnu des services de police et de renseignements, ont confirmé plusieurs sources policières à l’AFP.
Selon une source proche de l’enquête, il vivait depuis quelques années dans une maison excentrée de Rambouillet. Il avait résidé auparavant dans le Val-de-Marne.
Un homme “musulman” mais “pas pratiquant”
L’un de ses anciens voisins, interrogé par l’AFP, qui l’a connu à cette adresse deux mois en 2017, se souvient d’un homme “musulman” mais “pas pratiquant”, vivant seul et travaillant dans le bâtiment.
Sur les réseaux sociaux se dessine le profil d’un trentenaire, qui aime les activités de plein air. Pendant plusieurs années, ses posts publics sont consacrés en nombre à la dénonciation de l’islamophobie ou des propos de polémistes comme Éric Zemmour.
Mais à partir d’avril 2020, au moment du confinement, il ne publie plus que de pieuses prières et des versets coraniques.
Le 24 octobre, huit jours après l’assassinat du professeur de collège Samuel Paty par un islamiste, il avait changé sa photo de profil et rejoint une campagne intitulée “Respectez Mohamed prophète de Dieu”.
Huffpost, 23 avr 2021
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